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L’appétit des Lionceaux

A l’image de Lille la saison passée, Sochaux a su profiter de la dynamique de sa remontée parmi l’élite pour s’accorder un début de saison dès plus fringant. Les Franc-Comtois sont surtout très difficiles à manoeuvrer à domicile avec quatre victoires en six rencontres.
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En arrivant dans cette ville ouvrière à la fin 1999, Jean Fernandez, l'entraîneur
des Doubistes, aura entrepris un vaste chantier qui porte ses fruits depuis maintenant
deux saisons. Basé sur une discipline de groupe et un jeu tourné vers l'offensive,
l'ancien entraîneur de l'OM aura réussi son pari. Le FC Sochaux a retrouvé ses
valeurs d'antan pour le plus grand bonheur de ses supporters qui sont de plus
en plus nombreux à se masser dans un stade Bonal totalement rénové.

Des joueurs de la région comme Frau, Pedretti ou Meriem incarnent de la plus belle
des manières cet " esprit club ", tout comme le faisaient encore très récemment
Nicolas Sachy et Cédric Mionnet avec le CS Sedan.



"On ne change pas une équipe qui gagne" : Jean Fernandez aura suivi à la lettre
cet adage à l'intersaison. Il est vrai qu'avec 21 victoires et quelques 67 buts
inscrits la saison passée, les coéquipiers de Pierre-Alain Frau méritaient amplement
cette confiance renouvelée.



Avec une formation type presque inchangée, le FC Sochaux a réussi à négocier de
la plus belle manière un calendrier de début de saison pourtant délicat. De là
à comparer cette nouvelle génération des Lions Sochaliens à celle qui avait enflammée
le vieux Bonal à la fin des années 80, il n'y a qu'un pas. Pourtant les principes
de jeu mis en place par Jean Fernandez peuvent surprendre : très peu de roulement
dans son effectif pour "ne pas briser un équilibre si difficile à trouver" ou
encore une conservation de balle réduite à son minimum. En découle un jeu très
rapide, tourné vers l'offensive avec un accent mis sur la récupération du ballon
et sur sa progression la plus rapide jusqu'à la surface de réparation adverse.
Ensuite le talent individuel fait la différence devant le but et avec des artificiers
comme Frau, Pagis ou Santos le coach du FCSM n'a pas trop de soucis à se faire.




Pour la venue de Metz dans ce " mini-derby " de l'Est, Jean Fernandez devra innover
avec une composition d'équipe inédite. Erwann Manac'h, indisponible pour une longue
durée après une rupture des ligaments croisés, et Maxence Flachez, suspendu, devraient
laisser place à une charnière défensive composé de l'ancien bordelais Nisa Saveljic
et de Sylvain Monsoreau. Omar Daf et Philippe Raschke devraient quant à eux prendre
en charge les couloirs.

Les deux postes de milieux défensifs pourraient être proposés à Fabien Boudarène,
l'ancien stéphanois, et à Benoît Pedretti, qui a joué mercredi soir avec l'équipe
de France espoir face à la Roumanie. A moins qu'Abel Chedli qui a repris la course
en début de semaine ne se sente d'attaque.

Stéphane Crucet et Marcelo Trapasso partent favoris pour les postes de milieux
offensifs.

Pour l'attaque, le coach sochalien devra composer avec la blessure de son attaquant
vedette Pierre-Alain Frau et les suspension de Mickaël Pagis et Jaouad Zaïri.
Le Brésilien Santos, blessé depuis le début de la saison, mais titularisé pour
le match amical contre Fulham, pourrait faire son grand retour. Il pourrait être
associé à Michaël Isabey.



Pour ce déplacement dans le Doubs, Albert Cartier devrait reconduire la charnière
centrale Marchal/Moreau, associés à Aimen Demai et Geoffray Toyes à droite.

Devant eux, on devrait retrouver GVH et les deux Grégory (Leca et
Proment).

Pour animer le jeu offensif, l'entraîneur messin pourrait innover en associant
Alexandre Frutos (à gauche) et Frédéric Meyrieu. Jonathan Jager serait ainsi laissé
seul en pointe.

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