Carlo Molinari : ''Remettre de l'ordre''

L'éviction d'Albert Cartier

"Ce n'est pas une décision facile que celle de se séparer d'une personne qui
fréquente le club depuis près de 15 ans car forcement il y a des liens affectifs
qui se créent.

Néanmoins, un président de club a pour devoir de prendre des décisions quand
les choses ne vont plus dans le sens souhaité. L'éviction d'Albert Cartier n'est
pas liée à la seule élimination de Libourne. C'est la goutte d'eau qui a fait
déborder le vase.

Depuis le mois de juillet on s'était aperçu qu'Albert avait changé son fonctionnement
et qu'il avait pris des orientations que la démarche d'un club et d'un groupe
réprouvaient. A partir de là on ne savait plus vraiment qui commandait et il
a fallu malheureusement arriver à la décision de se séparer du staff."





L'avenir d'Albert Cartier et de son staff technique

"Albert Cartier avait constitué un staff. Des garçons avaient liés leur sort
au sien et aujourd'hui on se retrouve dans une situation que le club n'a jamais
connue. On va s'efforcer de tout régler au cas par cas.

Il y a d'abord Albert Cartier qui pour l'instant n'est pas licencié du club
mais démis de ses fonctions. Il faudra lui trouver une fonction honorable dans
laquelle il puisse rebondir.

Il faudra ensuite régler les cas des autres entraîneurs qui composaient le staff
technique. Nous n'allons pas commettre l'erreur de mettre tout le monde dans
le même sac. Le plus pénalisé reste quand même le club car on se doit de respecter
un contrat à durée déterminée jusqu'à son terme. Il va falloir qu'on négocie
avec ces garçons pour trouver un accord honorable aux uns et aux autres."





Le choix Gilbert Gress

"Notre choix s'est porté vers Gilbert Gress parce qu'il avait le profil adéquat
pour intervenir dans la situation d'état d'urgence qui est la notre. Il s'agissait
de trouver quelqu'un dégageant une autorité naturelle et un professionnalisme
comme celui qu'à démontré Gilbert Gress tout au long de sa carrière que ce soit
en tant que joueur ou entraîneur. Il fallait quelqu'un capable de remettre de
l'ordre au niveau du groupe.

Les entraînements avec Albert Cartier étaient variés avec plein de recherche,
mais c'est sur son fonctionnement quotidien avec le groupe qu'il a pêché.

Denoueix, tout en étant un grand entraîneur, n'a pas ce profil. C'est un homme
à qui il faut confier son équipe pendant 5 ans pour l'amener à son summum avec
un style de jeu qui lui est propre. Nous avions besoin plutôt d'un chef de commando
du style de Marcel Husson ou Gilbert Gress."