Huit buts dans les filets, zéro pointé et énième défaite à domicile contre des Bretons qui sont loin d'être des foudres de guerre loin de l'Armorique, un sévère revers à Lyon après avoir mené au score, les supporters grenats n'en peuvent plus de voir souffrir leur équipe et commencent à gronder.
L'avantage théorique des trois matches en retard (Sedan, Montpellier, Lens) a déjà fondu comme neige au soleil. Avant les rencontres face à Guingamp et Lyon, ils auraient permis aux Grenats - en cas de victoire - de se donner un bol d'oxygène salutaire en se replaçant confortablement et durablement dans le ventre mou du classement.
Hélas, après ces deux cinglantes défaites, ils ne sont plus que synonymes d'espoir. L'espoir de ne pas se laisser trop distancer par les concurrents immédiats à la
relégation qui pointent déjà à 4 points. Tout va si vite ! Voilà comme dans un passé récent, Metz le couteau sous la gorge. Les Grenats qui s'apprêtent à recevoir Nantes, si longtemps compagnon d'infortune des Messins et à présent fringant prétendant à l'Intertoto ; Nantes qui reste sur deux belles victoires à domicile contre Lyon et Marseille, excusez du peu ! On pourrait rêver mieux pour retrouver la confiance.
Car le salut du club à la Croix de Lorraine passe par des victoires et vite. Ce salut est dans les pieds de ses joueurs: tous les adversaires "directs" viendront en effet à Metz : Nantes (en est-il encore un ?), Rennes, Lorient, Montpellier, Sedan, sans compter un déplacement à Marseille et deux matches de plus que ceux-ci à domicile. Faisable donc, mais les défaites et les opérations "portes ouvertes" seront interdites sous peine d'être définitivement lâchés par leurs principaux rivaux !
Gilbert Gress a pu mesurer l'ampleur de la tâche qui l'attend alors que les Grenats, dont les limites apparaissent au grand jour sont dos au mur : acculé à ses buts, comme tétanisé, Metz joue beaucoup trop bas malgré les consignes. Si l'on ajoute un peu de solutions autour du porteur du ballon, si l'on saupoudre le tout d'un évident manque de concentration pendant 90 minutes et d'une pointe chronique de maladresse, on obtient assurément la "bonne" recette de cette soupe à la grimace qui a de plus en plus de mal à passer.
Le mal est-t-il alors plus profond que l'on pouvait le penser ? Le collectif Grenat, qui a fait la force de ce club, existe-t-il encore alors que le Président Molinari monte au créneau pour fustiger le mauvais esprit et montrer du doigt les meneurs à ses yeux coupables d'une telle déliquescence ? C'est une réponse d'hommes responsables et concernés qu'attend le président messin, mais également toute une ville, un département ou une région.
Car s'il s'agit de sauver sportivement le club, il est également question de laver les affronts subis semaines après semaines et de retrouver l'honneur de porter ce maillot trop terni par des mois de disette. Loin des mots et des déclarations de bonnes intentions, à eux de prouver sur le terrain qu'ils ne sont pas que de simples mercenaires, mais de de révéler qu'ils ont (toujours ? enfin ?) le coeur grenat ! En seront-ils capables ? Réponse en fin de semaine !
Ca passe ou ça casse !
Huit buts encaissés, la coupe est pleine, rien ne va plus au FC Metz alors que deux matches à domicile se profilent à l'horizon. Gilbert Gress qui n'a pas pour habitude de
mâcher ses mots en a pleinement conscience : sa nouvelle équipe a montré des limites criantes et la tâche apparaît comme insurmontable.
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