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Albert Cartier : ''Il fallait mettre le feu''

Albert Cartier revient sur le match de Guingamp, satisfait bien évidemment du résultat mais aussi de l'allant offensif de ses troupes. N'oubliant pas qu'il ne lui reste plus que trois matches pour redresser la barre, il attend la venue de l'Olympique Lyonnais, samedi, pour jauger le potentiel réel de son équipe.
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Albert Cartier, vous devez être satisfait : une victoire et une cage messine inviolée après ce retour de Guingamp ?




Albert Cartier : " Bien évidemment (sourire). Dans un premier temps nous étions partis pour ne pas prendre de
buts ! L'objectif est de rétablir le niveau de l'équipe étape par étape.
Lorsque l'on ne prend pas de buts, c'est que toute l'équipe a cet esprit de lutte.
Nous avions annoncé aux garçons que le résultat dépendrait en grande partie de la volonté, de l'état d'esprit mais aussi du nombre de duels gagnés, aériens ou
au sol. Nous avons noté quart d'heure par quart d'heure ces duels, nous allons en profiter pour les afficher dans les vestiaires. Quand on gagne ces duels, on a
toutes les chances de remporter le match. Bien sûr ce n'est pas toujours vrai, contre Lens, par exemple, nous avons perdu à
domicile ".




Metz a doublé son capital but en une seule rencontre et les attaquants ont enfin marqués, satisfait ?




Albert Cartier : " Tout d'abord cela ne fait jamais de mal (rire). Je suis content pour Gérald et Tressor car ils ont marqué, ils ont été complices et associés dans cette victoire. Mais ce que je retiens surtout c'est que nous avons frappé au but pendant ce match bien plus que sur le début du championnat. Il fallait mettre le feu, on recherchait du jeu dans les intervalles face à une équipe en
zone ".



Nous avons découvert une équipe messine avec une défense à quatre, reverrons-nous ce schéma contre Lyon samedi où était ce de circonstance en raison des nombreux blessés en milieu de terrain ?



Albert Cartier : " Pour le moment, je fais du ponctuel sur quatre matches ! C'est un système que j'avais envisagé la saison dernière. On sortait d'un 3-5-2 qui avait bien fonctionné. De janvier à mai nous avions finis quatrième !

Cette année, nous ne pouvions pas tout changer sans inévitablement perturber les joueurs. Ils se seraient forcément interrogés. Marcello Lippi a connu cela, l'année précédant le départ d'Alan Boksic et de Christian Vieri, les joueurs ne l'avaient pas accepté. L'an dernier il fallait à tout
prix gagner et nous avions et nous avons toujours les qualités pour le faire.

Mais l'entraîneur doit avoir une vision plus globale. Il est clair qu'un système à quatre derrière permet de mieux fermer les espaces.
Cette saison, après le début que nous avons connu, il fallait absolument changer de système.
En plus nous ne pouvions pas compter sur Stéphane Morisot et Mario Espartero au milieu de terrain ; je ne pouvais pas lancer Kassim Yildiz comme cela. Grégory Proment est donc remonté pour jouer en numéro
6 ".



Un mot sur les débuts de Kassim ?



Albert Cartier : " Yildiz a endossé pour la première fois le maillot grenat avec les pros et a joué 20 minutes. Il a récupéré énormément de ballons. C'est appréciable de rentrer dans une équipe qui mène.
Il a fait ce que faisait Gunter Van Handehoven sur le côté gauche, alors que
GVH est revenu dans l'axe.
Kassim a bien fermé le couloir.

De toute façon, en choisissant de disposer d'un effectif de 22 joueurs de champ et de 3 gardiens, on savait qu'avec 2 à 5 blessés, l'objectif était de prendre des garçons du centre de formation car il fallait réduire la masse salariale. On ne pouvait plus tenir comme cela avec 34 joueurs sous contrat. En plus, cela permet de faire progresser ces jeunes
joueurs ".



L'ogre Lyonnais se profile déjà...



Albert Cartier : " Il ne reste effectivement plus que trois matches avant le match contre l'OM. Mais auparavant nous allons rencontrer Lyon, qui est, comme le Président l'a dit, l'effectif le plus costaud et le plus riche en France actuellement. Ils n'ont plus Marlet, Vairelles et Anderson (blessé), mais cela n'a pas l'air de les perturber. Ils ont une puissance de feu phénoménale. C'est le moyen pour nous de franchir une étape, par rapport au potentiel de notre équipe.

Nous avons déjà perdu deux fois à domicile, il faudra regagner à l'extérieur pour avoir un parcours plus conforme, sinon le déséquilibre sera toujours là.
Certes nous avons gagné, mais le match aurait pu basculer pour Guingamp. Il ne faut pas dire tous les feux sont au vert, la voie est
ouverte ".



Le plus dur sera donc de confirmer contre Lyon ?



Albert Cartier : " Oui, il faudra être hyper concentrés, solidaires, et travailler comme nous l'avons fait en Bretagne.
Il faudra ne pas prendre de buts et espérer plus en saisissant notre chance comme nous l'avons
fait ".

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