Pour les supporters messins comme pour le staff technique, l'attente du "verdict" ne sera pas longue, puisqu'il reste une petite semaine avant d'être fixé.
C'est en effet le mardi 6 février que la commission juridique de la LNF entendra les dirigeants messins et le gardien colombien du FC Metz, soupçonné d'avoir un faux-passeport grec.
Si l'absence de volonté de tricher à Metz comme sur le "Rocher" est manifeste (Faryd dispose de son passeport grec depuis février 1999, soit plus d'un an et demi avant son arrivée sur les bords de la Moselle), le Président Carlo Molinari n'entend pas que l'amalgame soit fait, comme on a pu (trop) l'entendre : "Si on va par là, la Ligue nationale aussi a été négligente, et même la préfecture".
"Et puis, a-t-il ajouté, si l'on peut estimer que Saint-Etienne ou Monaco ont pollué la compétition en alignant parfois cinq et quatre étrangers, cela n'a jamais été le cas du FC Metz".
Il ne reste plus qu'à attendre mais Carlo Molinari reste vigilant : "Si l'on nous retire des points, ce sera tellement injuste que nous ne pourrons que faire appel" .
Du côté des vestiaires, Albert Cartier interrogé à ce sujet, déclarait ce matin : "on n'y pense pas trop, les garçons en parlent entre eux mais ne sont pas perturbés, ils savent que la situation dépend de nous et que c'est avant tout le terrain qui doit décider".
Le coach grenat fait bien de nous le rappeler : avec toutes ces affaires et rebondissements, on en aurait presque oublié que le FC Metz s'apprête à disputer un match capital contre l'AS Monaco samedi soir.