Metz - Clermont, je réserve ma place

Albert Cartier : Rebondir

Albert Cartier revient sur la faillite collective enregistrée à Monaco, n'accable pas David Klein le malheureux portier messin ni Grégory Proment, et explique ses choix de coaching.
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Albert, qu'avez vous dit aux joueurs ce matin
(NDLR :
Lundi 6/02) ?

Ce que nous avons dit entre nous, cela reste entre les joueurs et
moi, nous avons discuté à bâtons rompus. Chacun a eu droit la parole pour dire
ce qu'il ressentait. Je ne peux pas occuper seul " la place ". Je leur ai parlé
et ensuite ceux qui le désiraient ont pris la parole. J'ai également vu certains
joueurs en privé.





Qu'avez vous dit à David Klein, qui a vécu une triste
soirée samedi soir, sans en porter une grande responsabilité ?


David n'est pas responsable de l'ampleur du score. Je lui ai dit en tête à tête
mais aussi devant le groupe, ce qui est important.



Avec deux jours de recul, comment analysez-vous ce match
?


On a toujours perdu 6-1 (long silence). J'ai revu la cassette plusieurs fois,
c'est une défaite collective. Le tournant du match a été le 3-1. Ce but sur coup-franc
nous a fait le plus mal. Monaco a pu bénéficier du petit coup de pouce nécessaire.
A ce moment là, on développait notre jeu, on était à 2-1 et on pouvait espérer
recoller. Toute autre équipe, contre ce Monaco là, aurait connu de sérieux problèmes.
Je le répète et j'insiste, c'est une défaite collective plus qu'un problème individuel.




Mercredi c'est déjà un nouveau match (NDLR : contre Bastia)
qui s'annonce, est-ce bénéfique pour le moral ?


Cette défaite nous a fait très mal psychologiquement, c'est effectivement une
bonne chose de jouer très rapidement après.



Certains spectateurs ont été surpris des rentrées de
Moreno et de Skachenko en remplacement de Baticle et de Jager pour la seconde
période, c'était prévu ?


Oui c'était convenu avec les joueurs dès le début du match.



Dans l'optique de mercredi ?

Effectivement, en prévision du match contre Bastia et pour faire jouer Sergueï
et Tressor. Je le répète, ceux qui sont sortent ou rentrent du groupe, ceux qui
sont remplacés en cours de match, ne perdent pas ma confiance. C'est tout un groupe
qui est concerné, tout un collectif. Cet objectif est difficile mais nous l'avons
dit dès le 29/12.



Y aura-t-il beaucoup de changements pour ce match contre
Bastia ?


A priori non, sauf pour Sylvain Marchal qui est suspendu et c'est embêtant car
il joue son avenir de jeune espoir du FC Metz en même temps que celui du club.




Thierry Roland dimanche à Téléfoot ...


(Albert prend la parole) Je n'ai pas vu l'émission, mais on me l'a raconté.

(NDLR: Thierry Roland évoquait la situation de Kastendeuch et s'étonnait de son
absence. Le journaliste de TF1 liait celle-ci à l'ampleur de la déroute subie
à Monaco)

Grégory a toute ma confiance mais cela ne m'empêche pas d'avoir confiance en Sylvain
Kastendeuch.

Il (NDLR : Grégory Proment) le mérite, il s'en donne les moyens. Cela me paraît
important qu'il le sache et c'est bien de le lui rappeler. Sylvain existe et il
est bien là, il se tient prêt, il enchaîne les séances avec intégrité et son sens
des valeurs qui sont toujours fortement vécues au sein du groupe. Mais le connaissant
cela ne m'étonne pas de lui.



Le maintien est-il encore jouable ?

Il risque d'y avoir un mini-championnat à prendre match par match, mais il est
clair que pour que le match de Saint-Etienne soit un match à enjeu il faut commencer
par faire un résultat dès mercredi soir.



Justement, quel est le discours que vous allez faire passer avant le match contre
Bastia ?


Les garçons doivent trouver les capacités pour rebondir.

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