3 questions à Tomislav Ivic

Bernard Tapie a évoqué récemment votre entente avec José
Anigo, qu'il juge excellente; vous avez dit ne pas vouloir repartir pour un an
et pourtant Bernard Tapie semble y tenir. Reviendrez-vous sur votre décision et
si c'est le cas ce serait plus par amitié pour votre Président, sur demande expresse
de RL Dreyfuss ou parce que vous jugez votre nouveau staff solide et enthousiaste
?



Vous savez, je suis venu ici en tant qu'employé de Monsieur Louis-Dreyfus. C'est
par amitié pour lui et pour monsieur Tapie, que je connais et apprécie depuis
longtemps, que j'ai accepté de relever ce challenge. Maintenant, vous me parlez
d'avenir, mais moi mon avenir c'est les 3 matches qui viennent. Je ne pense pas
à la saison prochaine. Je ne me suis d'ailleurs engagé à rien



Un point suffit pour sauver les deux équipes, comment garder les joueurs sous
pression et préparer cette rencontre quand on sait que le grand ménage est annoncé
parmi l'effectif actuel ?



Il ne faut pas parler de grand ménage. Il y a un maintien à assurer. Si vous voulez
tout savoir, je considère ce match comme étant encore plus dur que celui face
à Sedan. Pourtant, nous allons devoir rester sur la même lancée. C'est ce que
je vais dire à mes joueurs



Vous êtes aux commandes du navire olympien pour les 4 derniers matches de la saison,
dans ce temps forcément restreint (un mois et demi pour réussir) n'est ce pas
un peu court pour reconstruire un groupe ? Et quel a été votre discours à votre
arrivée face à bon nombre de joueurs démobilisés ?



Mes joueurs ont vécu une année très difficile. Sportivement mais aussi mentalement.
Le fait qu'ils soient pour la plupart jeunes n'a rien arrangé au contraire. Certains
n'étaient peut être pas prêt à ça. Maintenant, mon rôle n'est pas de reconstruire
un groupe, mais plutôt de m'appuyer sur ses qualités. Cela n'est possible qu'en
redonnant de la confiance. C'est ce que j'essaie de faire depuis que je suis ici.