3 questions à Patrick Blondeau

Ivic vous a redonné le brassard de capitaine que vous
aviez perdu en cours de saison, quels arguments vous a-t-il donnés et le vivez
vous différemment que le premier capitanat ?



Monsieur Ivic n'a pas été seul à prendre la décision. C'est aussi monsieur Tapie
qui m'a proposé le brassard. Autant, il y a quelques mois, je n'avais plus envie
de ces responsabilités, autant aujourd'hui j'accepte volontiers. Je considère
ça comme un honneur. Surtout venant de quelqu'un comme Tapie qui a quand même
de sacrés équipes sous sa direction.



Un match nul ferait l'affaire des deux clubs, quels sont
les mots que vous allez dire à vos coéquipiers pour les motiver car sauf imprévu
l'OM sera encore en D1 l'an prochain ?



Je ne sais pas si j'irai leur parler à chacun. En général, ce sont surtout les
jeunes qui viennent me voir pour des conseils. Franchement, je pense que tout
le monde a conscience de l'importance de cette rencontre. On a l'occasion d'assurer
définitivement le maintien. Ca doit servir de motivation à tous les joueurs



L'OM se déplace en force puisque 1200 supporters seront
du long voyage sur les bords de la Moselle, est ce vraiment un plus d'être suivi
fidèlement par une telle cohorte à chaque match à l'extérieur ?



Evidemment. C'est Marseille. Ce qui se passe ici, on ne le voit nul part ailleurs.
Et quand on est de la région on en a forcément encore plus conscience. On a un
certain rôle à jouer vis à vis d'eux. On ne leur a pas donné beaucoup de plaisir
depuis un moment. Mais compte tenu de ce que je vois tous les jours dans le groupe,
je pense que ça va changer à l'avenir.