Pour leur entrée en lice dans la compétition, les joueurs d'Olivier Perrin n'avaient pas été vraiment vernis lors du tirage au sort. Ils ne l'ont pas été non plus sur la pelouse. En déplacement ce dimanche après-midi à Marcel Picot, sur la pelouse des professionnels, pour tenter d'obtenir une qualification pour les 1/32e de finale de la Coupe Gambardella, les jeunes Messins s'y sont cassé les dents.
Ils s'inclinent 2-1 face à leurs homologues de l'AS Nancy-Lorraine et doivent désormais consacrer toutes leurs forces au Championnat National U19.
AS Nancy-Lorraine – FC Metz : 2 – 1
1/64e de finale de la Coupe Gambardella
Dimanche 8 janvier 2012 à 14h30
Stade Marcel Picot n°1
Les buts pour Nancy : Steininger (21°), Tameze (26°) ; pour Metz : Moukam (45°, sp).
L’équipe messine : Cappa, Deher, Coignard, Martin, Makassouba, Lê, Tastan, Azemi (Philipps, 12°, puis Diallo, 70°), Moukam, Sosso MBia, Pierrot (Bidouzo, 60°). Entraîneur : Olivier Perrin.
L’avis du coach : « Durant la première période de ce match, il y a eu trois temps forts où tout s’est joué. Pendant les vingt premières minutes, nous dominons et ce malgré la blessure au genou d’Azemi qui m’oblige à effectuer un premier changement dès avant le quart d’heure de jeu. Nous avons deux occasions que nous manquons de concrétiser. Ensuite, en cinq minutes, Nancy marque deux fois sur ses deux seules opportunités : Steininger récupère le ballon suite à une grossière erreur de relance de notre défense, enroule sa frappe qui trouve la barre rentrante (1-0, 21°).
Cinq minutes plus tard, une hésitation de notre part sur un corner de l’ASNL profite à Cazenave qui tire sans se poser de question : poteau rentrant après avoir traversé une forêt de jambes (2-0, 26°). Jusqu’à la pause, nous sommes en difficultés mais Nancy n’est absolument pas dangereux. Un fait de jeu nous permet de réduire le score juste avant la mi-temps avec un penalty qui nous est accordé suite à une faute de main peu évidente (2-1, 45°).
Au cours de la seconde période, nous bénéficions de la possession du ballon mais nous peinons à jouer juste pour nous procurer de réelles situations dangereuses. Durant les dix dernières minutes, je fais monter Michel Lê et Erwan Martin et nous nous créons quelques occasions très chaudes… Sans marquer. Au final, nous avons tout donné mais j’ai la désagréable sensation d’avoir perdu un match qui était à notre portée, face à un adversaire qui ne s’est jamais montré dangereux mais qui a eu le mérite de commettre moins d’erreurs que nous. »