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Julien Cardy : « Inverser la tendance »

Promu capitaine à Brest en l’absence de Christophe Marichez, Julien Cardy se montre lucide. Le milieu messin est conscient que la victoire contre Vannes est impérative pour briser la spirale négative qui est en train de naitre.
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Julien, comment le groupe a-t-il réagi après la défaite à Brest vendredi dernier ?

Julien Cardy : « Nous en avons parlé dès le lendemain au décrassage, et nous poursuivrons notre autocritique lundi après-midi par une séance vidéo. Deux choses ressortent. Sur la première période, nous n’avons pas à rougir de notre prestation. Sur la seconde, nous n’avons pas su rester en place, ce qui a permis à Brest d’inscrire un second but. La donne est simple, nous savons ce qui nous reste à faire : gagner à domicile. Jusqu’à maintenant, nous étions meilleurs hors de nos bases. Il faut réussir à inverser cette tendance. Une équipe qui joue la montée doit se montrer intraitable sur sa pelouse. »

On a l’impression que l’équipe a trainé tout le match ce but encaissé d’entrée de jeu…

J.C. : « Cela a évidemment conditionné la physionomie de la rencontre. Mais ce n’est pas pour autant que nous avons laissé tomber. Nous avons essayé de jouer, d’aller marquer. Mais faire circuler le ballon ne suffit pas. Je préfèrerais que nous le fassions un peu moins bien et que nous soyons plus efficaces. Cela fait maintenant quelques semaines que nous rabâchons les mêmes choses à l’entraînement pour remédier à ce problème... Dans un sens, cela montre que chacun veut que cette situation change. »

Le risque qu’une forme de lassitude s’installe au sein du groupe existe-t-il ?

J.C. : « En trois matches, nous avons pris deux points sur neuf. Pour un prétendant à la montée, ce n’est pas un bon bilan. Alors, oui, le danger est là. Nous devons briser ce début de spirale et repartir sur une bonne série. Cela passe par une remise en question. On ne va pas tout chambouler car notre début de saison comporte des choses positives, mais il faut nous faire violence. A chaque fois que nous jouons à l’extérieur, nous avons la pression du résultat car nous stagnons à domicile. Il est temps de mettre fin à cette situation. »

Ne craignez-vous pas également que le groupe se désunisse ?

J.C. : « Le fait qu’on ne surfe plus sur des résultats positifs crée une frustration. C’est tout à fait logique et il n’y a pas à s’en alarmer. Qu’il y ait des petites tensions, ce n’est parfois pas plus mal, cela montre que les joueurs se sentent concernés. Mais il faut tout de même être vigilant, veiller à ce que chacun reste mobilisé, que les garçons les moins utilisés ne se mettent pas à l’écart. Quoiqu’il en soit, la victoire effacera la petite période délicate que nous sommes en train de vivre. Il ne tient qu’à nous de mettre un terme à ce mauvais passage. »

Vendredi, c’est Vannes, étonnant sixième, qui se présente à Saint-Symphorien…

J.C. : « On peut considérer cette partie comme un tournant dans la mesure où il peut nous permettre d’écarter une équipe qui s’est jusqu’à maintenant montrée dangereuse. Cela me fait penser aux matches de Montpellier et Lens, même si ceux-ci avaient eu lieu à l’extérieur par la force des choses. Bien le gérer est en quelque sorte une obligation, afin de rester au minimum quatrième du classement. »

Justement, après votre première défaite, contre Boulogne, vous aviez enchainé par une belle série. La preuve que l’équipe a du caractère ?

J.C. : « Il n’est pas nécessaire d’attendre une contre performance pour s’aperçevoir de nos capacités mentales. Je note que lorsque nous n’arrivons pas à marquer, nous nous accrochons toujours. Que ce soit face à Bastia ou à Brest, je n’ai pas eu l’impression que les joueurs aient baissé les bras. »

Vannes est perçue comme un promu par le public. On attend toujours de votre équipe qu’elle gagne facilement ce genre de matches. Est-ce un désavantage ?

J.C. : « Quelle que soit l’équipe en face, de toute façon, les gens veulent nous voir gagner. Vannes est certes promu, mais c’est surtout une bonne formation de Ligue 2 pour l’instant. Ils ont posé des problèmes à toutes les grosses équipes qu’ils ont rencontrées. Le fait de venir du National comporte aussi ses points positifs : les joueurs sont rodés au combat, ils sont préparés aux matches de L2. Bien sûr, entre Vannes et Metz, normalement, il ne doit pas y avoir photo. Mais nous, joueurs, devrons être à 100% pour faire la différence dans ce match. »

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