« Réveil : 7h, départ : 7h15. » Le message inscrit sur le panneau réservé aux annonces du staff messin est on ne peut plus clair. Pourtant, au petit matin, l’hôtesse d’accueil passe un coup de fil à chacun des joueurs messins, histoire de prévenir tout dysfonctionnement de réveil. Il est sept heures. Le soleil est déjà levé depuis plus d’une heure, et la troupe mosellane rallie le parc qui jouxte son hôtel pour un premier galop d’une grosse vingtaine de minutes. Une étape toute aussi physiologique que psychologique. « Il s’agit simplement de mettre en route les organismes », note Jeremy Moureaux.
La fraîcheur matinale aidant, la tâche est loin d’être insurmontable et personne n’ira puiser dans ses ressources. Une première douche, un petit déjeuner et une heure de pause plus tard, les choses sérieuses commencent. Le second rendez-vous de la journée est celui du préparateur physique des Grenats. En connaisseur avisé des lieux, le natif de Luxeuil-les-bains a choisi les sentiers suffisamment souples d’un agréable bois ombragé pour accueillir sa séance. Cette fois, les hommes d’Yvon Pouliquen augmentent le rythme. Par tranches de 400 à 500 mètres, jusqu’à 80% de leur Vitesse Maximale Aérobie (voir l’article précédent ).
La séance de l’après-midi retardée
Après la course pure, une séance d’entraînement classique était prévue l’après-midi à 17 heures. Un horaire que les Messins ne pourront respecter pour une raison plus ou moins cocasse. Quelques minutes auparavant, un hélicoptère avait en effet dû atterrir sur leur pelouse d’entraînement afin de porter secours à une personne ayant fait un malaise. L’anecdote ne perturba pas le groupe mené par le staff. Les joueurs commencèrent par un simple exercice de redoublements de passes rapides, avant de travailler les enchaînements offensifs. Sans, puis avec opposition.
La séance s’est à nouveau déroulée sous le regard de quelques curieux, dont certains firent office de précieux ramasseurs de balle. Elle s’acheva par un match sur une surface réduite, auquel ne participèrent pas Rudy Gestede, Flavien Belson, Jeff Strasser et Farid Talhaoui. Les deux premiers ressentent tous deux une douleur au genou. Le Luxembourgeois est toujours handicapé par sa cheville. Quant au dernier, venu passer un essai, il n’a pas encore eu le loisir de prouver sa valeur en raison de douleurs au pubis. Demain, deux séances sont programmées. En début d’après-midi, plusieurs joueurs messins seront par ailleurs mobilisés par une conférence de presse organisée conjointement par le FC Metz et l’office du tourisme de Haute Saône.
La journée en vidéo :
Si aucune vidéo n'apparait, cliquez ici pour voir le film en format Real Média Player