Metz - Clermont, je réserve ma place

Un avant-goût très prononcé

Pour son dernier galop d’essai, le FC Metz s’est mis au diapason de la Ligue 2. Son adversaire, le FC Brussels, a en effet des caractéristiques similaires à celles des formations que rencontrera le club lorrain tout au long de la saison.
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A l’issue de la partie, Francis De Taddeo tempêtait. Sa formation, qui a dans l’ensemble dominé son sujet, venait d’être rejointe dans les dernières minutes de la partie de façon regrettable. Un long dégagement du gardien, une tête pour dévier le cuir dans les pieds de l’attaquant et une conclusion confuse. Au regard de la supériorité messine qui se dégagea généralement des débats, l’égalisation peut paraître sévère. Mais l’entraîneur messin en voulait surtout à sa jeune garde. « Il y a une forme de logique à voir Bruxelles marquer, commente t-il. Ils nous ont amené sur leur terrain, celui de l’agressivité et de la provocation. J’ai fait beaucoup de changements en fin de partie pour éviter les blessures et nous avons mal contrôlé les derniers instants. Les joueurs entrant ont montré qu’ils étaient encore un peu jeunes en perdant le duel psychologique. » Au lieu de faire tourner le ballon, ce qu’espérait leur entraîneur, les Messins ont eu tendance à se précipiter et se sont retrouvés pris au piège de la lutte purement physique.

Avant de tourner à l’orage (dans les deux sens du terme) ce match avait pourtant plutôt bien débuté pour les Lorrains. Organisés en 4-3-3 avec François en soutien du duo Cardy-Obraniak, ils eurent la maîtrise du jeu une fois leur première hésitation défensive (qui faillit se transformer en but) digérée. Aguirre frappa une première fois à côté (6°) ; Walasiak manqua de quelques centimètres un centre d’Obraniak (9°) et Gueye plaça sa tête au dessus (31°). L’équipe d’Albert Cartier n’existait que par sa solidarité et l’impact physique dont elle usait dans les duels. Rébarbatif, certes, mais ceci permit aux Grenats de se tester dans des domaines qui ont de l’importance. « Le championnat de L2 ressemble beaucoup à cela, estime De Taddeo. C’est pourquoi c’était une bonne chose de faire ce match. Nous avons eu pas mal de bonnes situations mais pas véritablement d’occasions franches. Il nous faut encore progresser dans les trente derniers mètres. Au niveau des duels, nous avons répondu présents 95% du temps. C’est la première étape de la construction d’une équipe. »

Les offensives messines s’essoufflant petit à petit, il fallut un coup de pied arrêté pour que le marquoir subisse un premier changement. Julien Cardy est plutôt habile dans ce domaine, il obligea le portier adverse à une claquette (65°). Quelques minutes plus tard, sur un nouveau coup-franc, Papiss Cissé parvint à prendre à revers la défense bruxelloise, montée à contre temps pour le mettre hors-jeu. Seul, il fusilla le gardien belge (1-0, 68°). Les derniers moments de la partie, joués sous un orageux nuage noir, n’en furent pas moins électriques. Si bien que l’arbitre dut sortir la carte jaune de sa poche à six reprises. Francis De Taddeo préféra donc faire tourner son effectif avec l’épilogue qu’on connaît. Pour faire bref, on peut dire que ce match constitua d’abord une belle répétition, puis un bel exemple de ce qu’il ne faut pas répéter…

Amical : FC Metz 1-1 FC Brussels

Au stade communal de Namur, samedi 22 juillet 2006

But de Cissé pour Metz (68°).

L’équipe messine : Marichez – Béria, Delhommeau (Bassong 50°), Diop, Léoni – Cardy (C. Gueye), François (Bocandé 71°), Obraniak (Anton 80°) – Walasiak (Diakité 71°), Aguirre (Gomez 71°), Gueye (Cissé 60°)

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