Metz - Clermont, je réserve ma place

''Envie de mouiller le maillot''

A quarante-huit heures du premier match à domicile des Grenats, Franck Béria nous livre ses impressions sur la Ligue 2, la rencontre à venir et l'état d'esprit du groupe messin.
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Vous abordez une nouvelle saison, au sein d’un
effectif nouveau, dans un championnat nouveau. Dans quel état d’esprit
êtes-vous ?


« Je me sens bien dans ce nouveau groupe. Il y a beaucoup de jeunes que
je connais depuis l’époque où nous étions au Centre
de Formation. Et puis, il y a plus de concurrence entre les joueurs de l’équipe, c'est une bonne chose.
A la différence de l’année dernière, il n’y
a pas de fossé entre les titulaires et les remplaçants : tout
le groupe mérite d’être sur le terrain. »

Vous semblez confiant.

« Je suis confiant par rapport à mes coéquipiers, par rapport
à notre état d’esprit. Nous avons renoué avec les
vertus du club qui sont le sérieux et la combativité, l’envie
de mouiller le maillot en somme. »

Vous connaissez un peu la Ligue 2 pour avoir fait partie
du groupe messin en 2002-2003. Ce championnat vous fait-il peur ?


« Peur, non, même si je n’avais joué que cinq matches
en Ligue 2. Nous allons tous nous mobiliser. Mais il ne faut pas que nous regardions
les autres équipes de haut, sous prétexte que nous venons de Ligue
1. D’ailleurs, certains matches cette année en Ligue 2 équivaudront
presque à des matches de Ligue 1 : Caen, Ajaccio, Strasbourg, Dijon…
Je pense que le trou entre les deux divisions est en train de se resserrer,
c’est pourquoi cette année va être difficile. Il n’y
a qu’à voir la lutte qui a eu lieu l’année dernière
pour la montée. »

Franck, vous êtes resté au club alors
que d’autres ont préféré partir. Pourquoi ?


« J’ai simplement envie de prouver que j’aime ce club, que
ce qui s’est passé la saison passée était un accident.
Je veux contribuer à redonner une image positive du FC Metz. »

Francis De Taddeo est un entraîneur que vous
ne découvrez pas vraiment, puisque vous l’avez connu au Centre
de Formation.


« Tout à fait. C’est lui qui m’a formé. Plus
encore, c’est lui qui m’a fait venir au club, qui m’a donné
ma chance en CFA puis m’a poussé vers les pros. Aujourd’hui,
on peut dire que ce sont des retrouvailles au plus haut niveau. Je suis content
de son arrivée, comme tous les autres joueurs issus du centre. C’est
quelqu’un qui nous connaît par cœur : aussi bien nos qualités
physiques et techniques, que ce qu’on a dans le cœur. Et puis, cela
va faciliter le dialogue et l’adaptation des uns et des autres, d’autant
que nous adhérons entièrement à son discours. On sent vraiment
un groupe. »

Revenons ensemble sur le premier match face à
Gueugnon. Comment l’avez-vous vécu ?


« Nous avions effectué une bonne préparation, avec beaucoup
de travail en volume et en puissance aux entraînements, et des matches
amicaux où les rapports physiques étaient de qualité. Je
n’étais donc pas spécialement stressé avant le match,
même si je savais qu’il nous fallait bien débuter. Face à
Gueugnon, dont on avait étudié les statistiques à domicile
l’an passé, cela ne s’annonçait pas facile. Au final,
on a eu de la réussite mais la victoire n’est pas illogique. »

On vous a vu beaucoup apporter offensivement. Est-ce
la Ligue 2 qui facilite cet apport ?


« Pas spécialement. Sur ce match, j’ai effectivement senti
qu’il y avait des espaces, sûrement grâce à la disposition
tactique mise en place par l’entraîneur. Mais la vérité
d’un match n’est jamais celle d’un autre.

Il y a aussi le fait que je m’entende très bien avec les coéquipiers
qui évoluent de mon côté : Julien Cardy, Pascal Delhommeau,
Julien François… J’ai aussi été lancé
par Ludovic Obraniak. Nous avons un bon relationnel, nous nous voyons même
en dehors des entraînements. Ce sont des petites choses qui font que finalement,
nous prenons plus de plaisir sur le terrain. »

Vendredi a lieu le premier match de la saison à
domicile. Comment l’appréhendez-vous ?


« De la même manière que celui contre Gueugnon, même
si cela risque d’être un adversaire encore plus costaud face à
nous. Istres connaît la Ligue 1, se déplace en bloc, resserre les
espace. Ils ont dû voir la cassette de notre match. Mais on ne s’en
préoccupe pas. L’essentiel sera de reconquérir le public
messin, de nous racheter par rapport à ce qui s’est passé
l’an dernier. Bien sûr il nous faut gagner, mais cela nous tient
à cœur de montrer aux supporters que nous aurons besoin d’eux
pour faire une bonne saison. »

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