Metz - Clermont, je réserve ma place

Nice, l'embûche de Noël

Metz a longtemps cherché son chemin dans l’opaque forêt rouge et noire. Borbiconi, d’un but de rôdeur, a éclairé la route de la lanterne rouge avant que la rencontre ne sombre dans le chaos. Ca fait trois points.
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En recevant L’OGC Nice, les Grenats ne s’attendaient
pas à une partie de plaisir. La formation d’Antonetti a confirmé
son statut d’équipe solide, extrêmement bien organisée
et surtout, accrocheuse à souhait. Les premières interventions
d’Abardonado donnaient d’ailleurs un sérieux avant-goût
du football qui allait être prononcé ce soir. Après trois
minutes, le stoppeur visiteur avait déjà trois fautes à
son actif et de belles escalopes soulevées ! Dans un premier temps, les
hommes de Muller essayèrent de s’appliquer, de jouer vite et proprement.
Mais au fur et à mesure que le sablier s’écoulait et que
la pelouse se dégradait, on les sentait de moins en moins capables d’inquiéter
Grégorini. Le doute provoqué par la répétition de
fautes techniques y est pour quelque chose. Hervé Tum (13°) puis
Ludovic Obraniak (30°) tentaient bien de tirer de loin, sans danger. Ahn,
bien décalé par Ouadah, voyait sa frappe du gauche passer au dessus
(32°). Quant au coup-franc indirect accordé aux Messins pour un ballon
en retrait de Tchato capté par son gardien, il terminait dans le mur
adverse, comme souvent en pareil cas (34°). Et finalement, la plus grosse
opportunité était pour les Aiglons. Le milieu gauche Roudet, l’un
des Niçois les plus dangereux, était l’auteur d’un
enchaînement contrôle – volée qui fut détourné
de son destin initial par Grégory Proment…

Dans ce contexte peu propice aux envolées offensives, le goût de
la lutte était une nécessité incontournable pour survivre
à l’incessante bagarre du milieu de terrain. A ce niveau, le Camerounais
Hervé Tum n’est pas le moins généreux. C’est
d’ailleurs lui qui montrait la voie à suivre au retour des vestiaires.
Son action dut faire pâlir les esthètes du ballon rond : au milieu
de trois défenseurs niçois, il utilisait toute sa puissance (56°).
Mais Traoré triomphait. Haché par les fautes et les approximations,
la partie ne pouvait basculer que sur un coup de dé. Où un coup
de pied arrêté comme celui que tirait Proment à l’heure
de jeu. Cette fois, l’immense défenseur de l’OGYM manquait
son intervention. Le ballon revenait dans les pieds de Borbiconi, qui faisait
trembler les filets à la manière de Gert Müller (1-0, 60°).

Par la suite, l’âpreté des débats ne cessa d’augmenter.
Ludovic Obraniak aurait pu libérer les siens en reprenant victorieusement
une bonne remise du Coréen Ahn mais le ballon passait à côté
(66°). Cela n’avait heureusement pas d’incidence. Bien que fébriles,
les Lorrains parvinrent à tenir jusqu’au coup de sifflet final.
Dans la semaine, leur numéro dix avait souhaité une équipe
messine moins spectaculaire mais victorieuse. Son souhait a donc été
exhaussé. Joyeux Noël !

La feuille de match

19ème journée de Ligue, Metz 1–0 Nice (0-0)

Stade Saint-Symphorien, samedi 17 décembre

Arbitre : Monsieur Bré

12186 spectateurs

Avertissements :

Metz : Tum (76°)

Nice : Traoré (74°)

But :

Metz : Borbiconi (60°)

Les équipes :

Metz : Wimbée – Béria, Medjani,
Borbiconi, Bassong – Proment, Djiba (Zewlakow 63°) – Ahn, Ouadah
(Méniri 90+3), Obraniak – Tum (Gueye 90°)

Nice : Grégorini – Fanni, Traoré,
Abardonado, Tchato (Varrault 64°) – Bigné (Dolci 59°),
Echouafni, Balmont, Roudet – Bagayoko (Vahirua 64°), Koné

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