Metz - Clermont, je réserve ma place

Retour sur 2005 (mai - juin)

Le FCMetz a connu un an 2005 aussi riche que difficile. Lutte pour le maintien, changement d’entraîneur, série de 14 matches sans victoire. Voici la troisième partie du film de l’année qui vient de s’écouler.
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2 mai : Opéré
en décembre 2004, Dino Djiba retrouve les terrains d’entraînement.
« Cette blessure m'a stoppé dans mon élan mais j'ai
toujours gardé espoir,
explique le Sénégalais. Il
a bien fallu accepter ce coup du sort. Mes coéquipiers m'y ont aidé.
Ils ne m'ont pas laissé tomber. Et inversement, je ne les ai pas oublié
non plus. »

7 mai : Metz
et Lens font match nul au Stade Saint-Symphorien (1-1). Les Grenats ne sont
toujours pas assurés du maintien. A l’occasion de cette rencontre,
Génération Grenat fête son dixième anniversaire.

11 mai : Alors
qu’ils se préparent à tenter d’acquérir leur
maintien à Strasbourg, les Grenats apprennent les forfaits de Pimenov,
Gueye et Ogbeche. Jean Fernandez dément l’information selon laquelle
il aurait été contacté par l’Olympique de Marseille
pour en devenir l’entraîneur la saison suivante.

14 mai : Les
hommes de Fernandez perdent le derby de l’Est, balayés par la paire
d’attaquants alsaciens Niang-Pagis (3-1). « Strasbourg méritait
d’avantage la victoire,
déclare l’entraîneur lorrain.
Nous avons eu le mérite de revenir à la marque. Je ne suis
pas inquiet car notre situation est identique. Le match contre Paris sera important.
»

21 mai : Au terme
d’un match à rebondissements, les Messins battent le Paris SG 3-2.
« Même si nous avons eu vingt cinq minutes difficiles, nous
avons fait un match énorme, l’un des meilleurs de la saison,
estime
Proment. Je pense que nous avons montré pas mal de belles choses
et avons réussi à marquer ce troisième but ensemble. »

Malgré tout, les Grenats ne sont pas mathématiquement assurés
de poursuivre leur route en Ligue 1. Les surprenants résultats de leurs
concurrents les obligent à attendre la dernière journée
et un déplacement à Nantes.

28 mai : La Beaujoire
est chauffée à blanc. En position de reléguables, les Canaris
doivent gagner face à Metz tout en espérant que les résultats
d’Istres – Caen et Strasbourg – Bastia soient en son avantage.
Le FC Metz est le mieux positionné dans la course au maintien et ne descendrait
que si un concours de circonstances défavorables survenait. Nantes bat
Metz 1-0 mais les deux équipes sont sauvées. Car Caen, après
une impressionnante série de victoires, a cédé contre Istres.

31 mai : L’Equipe
de France rend visite à Saint-Symphorien. Victorieux de la Hongrie, les
hommes de Domenech sont salués comme il se doit par les 25 000 spectateurs
présents. Cette rencontre est au beau cadeau offert au public lorrain,
qui a souffert tout au long de la saison et laisse éclater son plaisir
de voir les Bleus tout autant que de poursuivre l’aventure en Ligue 1.
« C’est une grande fierté pour moi d’avoir pu ramener
l’Equipe de France à Metz,
déclare Carlo Molinari.
Si nous avions eu un stade de 50 000 places, il aurait été rempli.
Le soutien apporté aux Bleus fut très chaleureux. J’en suis
d’autant plus heureux que nous n’avions pas pu fêter notre
maintien contre Paris comme Nantes l’a fait par exemple. Indirectement,
nous avons apporté aux supporters ce bonheur de fin de saison. »

Sur l’aile gauche, la Hongrie a titularisé Szabolcs Huszti. Joël
Muller a assisté à la rencontre.

1er juin : Depuis
quelques jours, la presse s’enflamme sur le probable départ de
Jean Fernandez à l’OM. Il reste une année de contrat à
l’entraîneur du FC Metz. « Je n’ai pas encore pris
de décision »
, nous avoue t-il.

3 juin : Sa décision
est prise, Jean Fernandez veut retrouver Marseille, club qu’il a déjà
entraîné et qui reste celui de son coeur. Carlo Molinari, déçu
de voir partir un homme qu’il estime beaucoup, fixe les conditions de
son départ. « Après le soulagement d’avoir obtenu
le maintien et le bonheur de recevoir l’équipe de France, nous
nous serions passés de cet épisode »
, indique t-il.

6 juin : Metz
est à la recherche d’un entraîneur pour remplacer Jean Fernandez.
Guy Lacombe et Raynald Denoueix sont les premières hypothèses
avancées. Les deux entraîneurs déclinent la proposition
du Club à la Croix de Lorraine.

7 juin : Grégory
Paisley signe à Metz bien que le nom de son futur coach n’est pas
encore connu. « Le FC Metz veut redorer son blason après plusieurs
saisons difficiles,
explique t-il. C’est un challenge qui me
plaît et j’ai envie d’apporter ma pierre à l’édifice.
De plus, Metz, c’est la pérennité en Ligue 1 et une mentalité
proche de la mienne. Ici, les gens sont simples, je sais que je pourrai travailler
dans la sérénité. »

10 juin : Franck
Signorino quitte le FC Metz. Bien que le club mosellan lui ait proposé
une prolongation de contrat, le latéral gauche des Grenats choisit le
FC Nantes. Dans le même temps, Nasser Ouadah signe pour trois ans.
« J’ai accroché au projet sportif,
indique t-il.
Je suis ambitieux sur le plan individuel et collectif. Ce club a les capacités
pour figurer dans la première moitié de championnat. »

12 juin : Les
seize ans du FC Metz sont Champions de France à la faveur d’une
victoire (3-2) contre Toulouse. Une première dans l’histoire du
club qui ne doit pas faire oublier aux vainqueurs que leur objectif n’est
pas atteint. « Dans le car, au retour, raconte l’entraîneur
Olivier Perrin, je leur ai tout de suite demandé de garder les pieds
sur terre. Dans le football, il y a une part de réussite. Certes, on
ne peut en avoir que si on possède une bonne équipe. Mais celle-ci
a un rôle important qu’il ne faut pas négliger au moment
de faire son bilan. »

14 juin : Jean
Fernandez est officiellement Marseillais. « Nous sommes satisfaits
dans la mesure où cela permet à Jean de réaliser son rêve
et à nous de poursuivre les discussions avec Joël Muller. »

16 juin : Joël
Muller devient l’entraîneur du FC Metz. Il signe pour deux saisons
en faveur du Club à la Croix de Lorraine. « J’éprouvais
une grande envie de revenir parce qu’évidemment, je suis attaché
à la ville de Metz, au club et au président,
explique t-il.
Mais ce qui a prévalu dans mon choix final, c’est avant tout une
grande envie de réussir sportivement. »

23 juin : Le
Gabonais Henri Antchouet était depuis plusieurs jours en Moselle dans
l’optique d’un transfert. Finalement, le club lorrain ne préfère
pas l’engager. Il guérit une blessure, ce qui l’empêche
d’être disponible dès la reprise du championnat. Un problème
pour Metz qui sait déjà qu’il sera privé de Babacar
Gueye et Hervé Tum pour les premiers matches.

27 juin : C’est
la reprise pour les Grenats. Plusieurs joueurs sont mis à l’essai
dans l’optique de renforcer l’effectif. Le dossier « Andrès
Mendoza » est en bonne voie également. Metz pense concrétiser
rapidement la venue de l’attaquent péruvien.

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