Dans les rues de Mouscron, Marcin était souvent intercepté
par les supporters des Hurlus. Lorsqu’il se promène rue Serpenoise,
il est beaucoup plus tranquille. Buteur maison de l’Excelsior, le Polonais
a tenté sa chance en Ligue 1, répondant à l’intérêt
du Club à la Croix de Lorraine. Treize matches plus tard, il n’a
toujours pas ouvert son compteur but, suscitant l’incompréhension
des observateurs réguliers de la Jupiler League. Depuis le coup d’envoi
de la saison, ils n’ont pas reconnu l’attaquant qui a si souvent
fait chavirer le Canonnier. Ce dernier explique qu’il a été
marqué par la différence de rythme et qu’il lui a fallu
du temps pour se mettre dans le bain. « Ce n’était
pas un choc mais je ne m’y attendais pas, avoue t-il.
Tout va beaucoup plus vite, les séances son plus intenses. J’avais
d’ailleurs du mal à récupérer. Je sentais que j’avais
les entraînements dans les jambes. Désormais, ça va mieux,
je pense me rapprocher de mon meilleur niveau physique. »
A Rennes, même s'il n’a pas énormément pesé
sur la défense bretonne, cela s’est senti. En compagnie de Nasser
Ouadah, il fait partie des joueurs messins en forme ascendante. Seul en pointe,
puisque le Coréen Ahn a évolué en soutien, il a su négocier
les quelques ballons d’attaque de sa formation. « On ne
peut pas comparer ce match avec mes précédentes prestations, explique
t-il. Jusqu’à maintenant, je suis souvent entré
en cours de partie. Ce n’est pas tout à fait la même chose
que de débuter. A Rennes, il y a eu de bonnes choses même si on
ne peut toujours pas estimer cela suffisant. » Le regain d’envie
manifesté lors de cette énième défaite est de bon
augure. Carlo Molinari l’a pressenti et exprimé. Mais Marcin n’ose
parler de déclic compte-tenu du résultat final. «
Nous avons perdu, on peut donc difficilement dire qu’il s’est produit
quelque chose de spécial. Mais il y a des points positifs sur lesquels
il faut s’appuyer pour préparer le match contre Ajaccio ce samedi.
»
Scotché à sa place de lanterne rouge depuis de nombreuses journées, il n'est pas certain que le club lorrain en sorte en cas de victoire. Mais Ajaccio, qui
pointe à sept longueurs, est un concurrent au maintien en aussi mauvaise
forme que Metz. Les Corses ont pris un point lors des six derniers matches.
« Nous n’arrivons jamais à ouvrir la marque, regrette
Zewlakow. A chaque fois, nous sommes obligés de subir. Depuis
le début, nous attendons ce déclic. Tout cela est dans nos têtes
et vient du fait que nous n’avons pas encore gagné. On peut dire
ce qu’on veut, lorsque nous sommes sur le terrain, nous y pensons et la
situation nous pèse. Mais nous n’avons pas le choix, il nous faut
provoquer la chance. » A l’orée d’une saison
qu’il espérait plus tranquille, le FC Metz comptait sur Marcin
Zewlakow. Maintenant qu’il ne peut plus espérer autre que chose
que le maintien, le Club à la Croix de Lorraine verrait forcément
d’un bon œil le réveil de sa recrue polonaise.
par les supporters des Hurlus. Lorsqu’il se promène rue Serpenoise,
il est beaucoup plus tranquille. Buteur maison de l’Excelsior, le Polonais
a tenté sa chance en Ligue 1, répondant à l’intérêt
du Club à la Croix de Lorraine. Treize matches plus tard, il n’a
toujours pas ouvert son compteur but, suscitant l’incompréhension
des observateurs réguliers de la Jupiler League. Depuis le coup d’envoi
de la saison, ils n’ont pas reconnu l’attaquant qui a si souvent
fait chavirer le Canonnier. Ce dernier explique qu’il a été
marqué par la différence de rythme et qu’il lui a fallu
du temps pour se mettre dans le bain. « Ce n’était
pas un choc mais je ne m’y attendais pas, avoue t-il.
Tout va beaucoup plus vite, les séances son plus intenses. J’avais
d’ailleurs du mal à récupérer. Je sentais que j’avais
les entraînements dans les jambes. Désormais, ça va mieux,
je pense me rapprocher de mon meilleur niveau physique. »
A Rennes, même s'il n’a pas énormément pesé
sur la défense bretonne, cela s’est senti. En compagnie de Nasser
Ouadah, il fait partie des joueurs messins en forme ascendante. Seul en pointe,
puisque le Coréen Ahn a évolué en soutien, il a su négocier
les quelques ballons d’attaque de sa formation. « On ne
peut pas comparer ce match avec mes précédentes prestations, explique
t-il. Jusqu’à maintenant, je suis souvent entré
en cours de partie. Ce n’est pas tout à fait la même chose
que de débuter. A Rennes, il y a eu de bonnes choses même si on
ne peut toujours pas estimer cela suffisant. » Le regain d’envie
manifesté lors de cette énième défaite est de bon
augure. Carlo Molinari l’a pressenti et exprimé. Mais Marcin n’ose
parler de déclic compte-tenu du résultat final. «
Nous avons perdu, on peut donc difficilement dire qu’il s’est produit
quelque chose de spécial. Mais il y a des points positifs sur lesquels
il faut s’appuyer pour préparer le match contre Ajaccio ce samedi.
»
Scotché à sa place de lanterne rouge depuis de nombreuses journées, il n'est pas certain que le club lorrain en sorte en cas de victoire. Mais Ajaccio, qui
pointe à sept longueurs, est un concurrent au maintien en aussi mauvaise
forme que Metz. Les Corses ont pris un point lors des six derniers matches.
« Nous n’arrivons jamais à ouvrir la marque, regrette
Zewlakow. A chaque fois, nous sommes obligés de subir. Depuis
le début, nous attendons ce déclic. Tout cela est dans nos têtes
et vient du fait que nous n’avons pas encore gagné. On peut dire
ce qu’on veut, lorsque nous sommes sur le terrain, nous y pensons et la
situation nous pèse. Mais nous n’avons pas le choix, il nous faut
provoquer la chance. » A l’orée d’une saison
qu’il espérait plus tranquille, le FC Metz comptait sur Marcin
Zewlakow. Maintenant qu’il ne peut plus espérer autre que chose
que le maintien, le Club à la Croix de Lorraine verrait forcément
d’un bon œil le réveil de sa recrue polonaise.