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Surmonter les rigueurs du LOSC

Fraîchement éliminés de la Coupe de France, les Grenats s’attaquent à une fin de championnat 100% maintien. La venue de la solide équipe de Lille s’annonce difficile pour une formation messine en manque d’efficacité.
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Jean Fernandez n’a vraisemblablement pas appris grand
chose de son déplacement à Bâle ce jeudi. La rencontre à
laquelle il a assisté n’a fait que confirmer ce que les chiffres
mettaient en lumière. Outre le fait d’être au second rang
du classement des défenses les plus imperméables de l’hexagone,
la formation nordiste possède d’autres exemples pour appuyer son
argument le plus sérieux. L’entraîneur messin, en fin analyste,
les a dénichés en regardant simplement les résultats des
Dogues. « La question qui se pose actuellement est : comment faire
pour marquer un but au LOSC ? Seule une formation a trouvé la réponse
depuis le début de la saison. Il s’agit de Marseille, qui a marqué
cinq buts en deux matches. Autrement, aucune autre équipe n’a réussi
à leur mettre plus d’un but… »


Pour se faire, les hommes de Puel se basent sur un bloc très compact
où la ligne d’attaque est invariablement composée d’un
seul élément. Derrière, l’organisation peut évoluer
ainsi que les hommes utilisés mais l’ancien coach de Monaco ne
déroge jamais à cette règle quelle que soit l’équipe
affrontée. Et pour peu qu’on parvienne à se sortir de cette
toile, il n’est pas garanti de parvenir à ses fins car il règne
dans les buts lillois un portier en pleine bourre. « Lorsqu’ils
sont un peu moins bien, Tony Sylva fait la différence
, commente
Fernandez. Depuis le début de la saison, il est en grande forme.
»


Voilà qui tombe bien mal à l’heure où les Messins
accusent un déficit au niveau de la finition. Mis à part lors
du carton réalisé face à Auxerre, les occasions, bien que
plus nombreuses, ne rentrent toujours pas dans les filets adverses. Ajoutez
à cela l’absence d’Hervé Tum, suspendu, et vous obtenez
une équation plutôt complexe. Heureusement, le football comporte
son lot d’inconnues. Celles-ci peuvent parfois permettre de solutionner
un problème, comme face à Ajaccio par exemple.

Malgré tout, sur un exercice complet, le hasard n’a qu’une
influence minime sur le résultat final. Les bonnes dispositions lorraines
en terme de jeu, confirmées au fil des matches depuis la reprise, ne
suffisent pas à rassurer leur entraîneur. Pas plus que la solidité
retrouvée de son arrière-garde : « Nous avons fait
des progrès mais aujourd’hui, nous n’avons pas une assurance
assez importante sur le plan défensif pour prendre des points sans marquer.
A plusieurs reprises, notre inefficacité nous a joué de mauvais
tours. Contre Marseille, Bordeaux et Sochaux, nous avons eu plus d’occasions
que notre adversaire. »
Pour un résultat identique : une
défaite par la plus petite des marges.

Alors, faire sauter le verrou des Dogues paraît plus que nécessaire
malgré l’avance enviable qu’a Metz sur le peloton des relégables.
Car ensuite, le calendrier enverra la bande à Proment visiter des terres
peu hospitalières : le Stade Bonal et le Stade Louis II. Après
ce double périple, les Grenats règleront leurs comptes avec leurs
concurrents directs. En un peu plus d’un mois, ils affronteront Rennes,
Bastia, Caen et Istres. S’ils pouvaient aborder cette ultime croisade
munis d’un pécule de survie plus important que leurs adversaires…

Metz – Lille, 26ème
journée de Ligue 1


Dimanche 20 février à 18 heures, stade Saint-Symphorien

Arbitre : Philippe Kalt

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