Paisley en Grenat

Son nom avait déjà été évoqué
sur les bords de la Moselle. Cette fois, Grégory Paisley est bel et bien
messin. Ce matin, il s’est engagé à passer deux saisons
au sein du club lorrain, dont les dirigeants s’étaient entendus
avec leurs homologues doubistes au sujet de l’année de contrat
qu’il restait au joueur. Un transfert synonyme de changement pour le défenseur
qui a débuté sa carrière au Paris SG. « J’avais
besoin de changer d’air, explique t-il. J’ai passé
deux excellentes saisons sur le plan sportif à Sochaux qui est un très
bon club. Mais je n’ai jamais réussi à m’acclimater
à la région. En début de saison, j’avais déjà
expliqué au président que cela devenait difficile pour moi sur
le plan extra-sportif. » Le départ de Paisley n’a
donc rien de surprenant et son club n’a pas cherché à bloquer
le transfert, rapidement conclu entre les deux parties. Le fait que l’entraîneur
ne soit pas encore connu n’a pas freiné les ardeurs du joueur,
convaincu par la volonté affichée par les dirigeants messins de
le faire venir. « Le FC Metz veut redorer son blason après
plusieurs saisons difficiles. C’est un challenge qui me plaît et j’ai
envie d’apporter ma pierre à l’édifice. De plus, Metz,
c’est la pérennité en Ligue 1 et une mentalité proche
de la mienne. Ici, les gens sont simples, je sais que je pourrai travailler
dans la sérénité. »

En attendant Ouaddah, le Club à la Croix de Lorraine a donc débuté
son recrutement pour la saison à venir. En renforçant un secteur
défensif qui risque de perdre Franck Signorino, sérieusement attiré
par le FC Nantes. L’arrivée de Paisley pourrait servir à
combler l’éventuel départ du jeune défenseur. Mais
dans le cas contraire, il n’y aura aucun problème à trouver
une utilité à ce latéral gauche de formation : «
la saison dernière, les circonstances ont fait que j’ai dû évoluer
dans l’axe de la défense à plusieurs reprises et cela s’est
très bien passé. » Par ailleurs, il éprouve
des difficultés à se décrire : « On m’a
souvent collé l’étiquette d’un garçon trop
gentil. Je vais tâcher de changer ça ! » Pour Metz,
voilà en tout cas une première (bonne) chose de faite.