Comment s'est déroulée
ton arrivée au FC Metz ?
Il me restait un an de contrat avec le LOSC et on me proposait
une prolongation de deux années supplémentaires. Mais j'ai eu
une discussion avec Claude Puel qui s'est mal passée, et je me suis retrouvé
sur le marché des transferts. Metz cherchait un gardien, le président
Molinari m'a contacté au début du mois de juin et j'ai tout de
suite fait du FC Metz ma priorité, pour l'état d'esprit familial
qui règne dans ce club.
Après avoir joué
la Ligue des Champions avec Lille, n'est-il pas difficile de se retrouver à
Metz et de jouer le maintien ?
Pas du tout. Que je sois n'importe où, je rentre sur
le terrain avec l'envie de gagner. Et puis à Lille, nous jouions le maintien
chaque saison et nous avons fini trois années de suite dans les cinq
premiers. Pour cette saison, j'avais d'autres contacts mais je souhaitais un
club dans lequel je puisse m'épanouir, dans un bon état d'esprit.
J'ai senti dans les paroles du président Molinari et de Jean Fernandez
beaucoup plus de sincérité par rapport à mes autres contacts.
Que penses-tu de tes défenseurs
?
La défense, c'est l'affaire de toute l'équipe,
pas seulement de quatre mecs. Les premiers défenseurs, se sont les deux
attaquants qui doivent bien se replacer. Concernant Jean-Philippe Caillet et
Bruno Pompière, on n'a vraiment pas l'impression qu'ils débutent
à ce niveau. Ils ont eu une adaptation très rapide et sont en
phase avec l'équipe et ce que le coach demande. Ils font preuve en plus
d'un excellent état d'esprit.
Quelles sont les principales
différences entre Jean Fernandez et Vahid Halilhodzic ?
Ce sont deux personnes assez semblables, avec la même
rigueur et la même passion. Halilhodzic a tout de même tendance
à ramener beaucoup de choses à lui, à multiplier les interviews
et les portraits. Jean Fernandez est quelqu’un de plus humble, qui fait
passer l’équipe et ses joueurs avant lui.
Quel est le meilleur souvenir
de ta carrière ?
Je pense que c’est le dernier match de la saison 2000-2001
où notre victoire à Monaco (conjuguée à celle de
Metz face à Bordeaux) nous offre une troisième place qualificative
pour la Ligue des Champions. Il y a eu ensuite le tour préliminaire où
nous éliminons Parme. Je n’oublieras jamais le tour d’honneur
avec le maillot de Christophe Pignol.
Quel est le pire souvenir de
ta carrière ?
Sans hésiter ma saison à l’AS Cannes (1997-1998).
J’ai connu une blessure et des problèmes personnels. De plus il
régnait vraiment un climat malsain à l’intérieur
du club et je ne voyais pas le football comme cela. On me proposait de resigner
mais j’ai préféré aller pointer à l’ANPE.
Envisages-tu déjà
ton après-carrière ?
Cela va dépendre de quand et où je vais terminer
ma carrière et quelles seront les opportunités qui vont se présenter.
Je souhaite rester dans le milieu du sport, mais dans un rôle plus administratif.
Je vais préparer un diplôme dans ce sens.