hier, comment va votre genou ?
Pape Thiaw : Ca n’est pas grave, j’avais juste
le genou un peu enflé et j’ai préféré m’arrêter.
C’est la conséquence d‘une opération que j’ai
subit la saison dernière lorsque je jouais pour Lausanne. Il n’y
a rien d’inquiétant, le docteur m’a dit que c’était
une réaction normale après une opération au niveau du ménisque.
Le match face à Nantes,
l’expulsion, c’est oublié ?
P.T. : C’est difficile de tourner la page, c’est
quelque chose qui me reste dans la tête. J’ai laissé mes
partenaires à dix alors qu’il restait 25 minutes de jeu. Tout était
encore possible, on pouvait égaliser. J’ai pété les
plombs, il faut que cela me serve de leçon.
Dans quel état d’esprit
sentez-vous vos coéquipiers ?
P.T. : Je les sens très motivés, d’autant
plus qu’un match à Strasbourg est toujours particulier puisqu’il
s’agit d’un derby. Il faut garder l’esprit que l’on
a d’habitude, en privilégiant le collectif, et que l’on travaille
bien toute cette semaine pour préparer au mieux cette rencontre.
Strasbourg est une équipe
qui marche bien en ce début de saison, surtout à domicile. La
tâche s’annonce ardue ?
P.T. : C’est sur qu’il s’agit d’une
équipe qui marche bien, ils ont en pleine confiance en ce moment comme
en témoigne leur victoire sur l’OM. Toutefois, si nous sommes bien
en place, nous ne craignons personne. Il faudra afficher le même état
d’esprit qu’à Lens et il y aura alors un bon coup à
faire.
Suspendu, vous allez suivre le
match des tribunes, dans quel état d’esprit ?
P.T. : Cela va être difficile de les voir sur le terrain
et d’être dans les tribunes, qui plus est pour un derby. Je me suis
pénalisé tout seul, je dois assumer les conséquences de
mon acte. Mais même si je serais loin de mes partenaires, je vais vivre
le match. J’apporterais tout mon soutien et mes encouragements à
l’équipe, en espérant revenir avec trois points en poche.