Cette première victoire à Gueugnon était-elle indispensable
pour la mise en confiance du groupe ?
G. P. : Une victoire dès le premier match, cela met forcément en confiance.
Mais il y a 38 rencontres et si l'on en perd une, cela ne veut pas dire que
l'on ne va pas monter. Ce match était un bon test que j'appréhendais car nous
ne connaissions pas le rythme de Ligue 2 mais tout le monde était à sa place
et savait ce qu'il avait à faire.
On vous connaissait actif au milieu de terrain,
on vous découvre artificier.
G. P. : Depuis l'arrivée de Jean Fernandez et avec la mise à l'écart de Frédéric
Meyrieu, j'ai été désigné pour tirer les corners et les coups francs, j'espère
que ça va payer. A cinq minutes de la fin, ce but a débloqué le match et nous
a permis d'avoir des espaces en toute fin de partie pour en marquer un deuxième.
Samedi, Metz dispute son premier match à domicile
face à Reims qui a connu une entrée en matière difficile contre Lorient (défaite
3-1). Comment aborder ce match sans suffisance ?
G. P. : On ne tombera pas dans ce piège. On est assez tombé dedans l'année
dernière, on ne refera pas les mêmes erreurs. Le coach est là pour nous remettre
les pieds sur terre. Le plus grand danger, c'est que Reims vienne pour ne pas
perdre. Il va falloir les découvrir et savoir se montrer patients. Si nous ne
prenons pas de buts, avec notre attaque nous ferons la différence.