Jean-Philippe Caillet : ''Une foule de souvenirs''

Natif de Boulay où il a vu le jour voici 25 ans, le défenseur clermontois retrouve
pour la première fois sur son chemin le club où il a passé dix années de sa vie.
De 1988 à 1998 en effet, Jean-Philippe a joué dans les diverses équipes de la
ville où il demeurait. D'où forcément une foule de souvenirs qu'il classe immédiatement
"dans les bons moments de ma vie. Que ce soit avec les entraîneurs Goujon, Lucas,
Hinschberger, De Taddeo, Keime ou Ettore et j'en oublie peut-être ou avec mes
partenaires notamment en CFA où, durant quatre saisons, nous avons opéré pratiquement
avec le même groupe. L'ambiance était super mais aujourd'hui encore je me demande
pourquoi personne n'a franchi le cap pour passer pro. Il y avait avec moi Neumann,
Eggimann, Tumba ou Kharif pour ne citer qu'eux. Tous ont tracé leur route depuis."


Pour sa part, Caillet a signé son premier contrat pro à Caen où il est resté durant
quatre ans, retenant notamment la découverte du milieu professionnel et Pascal
Théault, un entraîneur l'ayant visiblement marqué. Au début de cette saison, il
a rejoint Clermont Foot dans l'ambition l'a manifestement séduit : "Le fait de
partir de Metz m'a sûrement été bénéfique. Quand vous restez trop longtemps dans
le même club, on finit par ne plus savoir que vous existez. A Clermont, c'est
une nouvelle aventure qui débute dans un club où je peux m'exprimer. Les débuts
ont été délicats car nous étions dix nouveaux à intégrer. Je pense que désormais
nous sommes bien partis."

Et la venue de son ancien club ? "Je vais déjà retrouver des garçons comme Morisot,
Borbiconi, Marchal ou Jager que j'ai connus au centre ou Bastien que j'affrontais
alors qu'il était à Nancy. Je serai donc en pays connu. Cela posé, je pense que
l'émotion aurait été plus forte si j'avais rencontré Metz immédiatement après
mon départ. Dimanche, la motivation sera certes plus intense mais vous savez je
n'ai ni regrets ni remords. Metz est et restera ma ville et je suis resté Lorrain
de coeur mais mon avenir était ailleurs."