Metz - Clermont, je réserve ma place

Rachid Maatar: le confident

Personnage clé dans l’opération maintien en D1, Rachid Maatar préfère rester dans l’ombre d’Albert Cartier et des joueurs. Nous avons voulu savoir comment l’ancien adjoint de Lazlo Boloni à Nancy définissait son rôle dans le staff messin.
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Comment définissez vous votre rôle
par rapport à Albert Cartier ?




Ce n'est pas moi qui ait défini mon rôle, c'est Albert Cartier. Cela montre
bien que c'est de lui que part le message et que je ne suis qu'un intermédiaire.
Albert m'a appelé je pense pour compléter un organigramme, mais aussi je l'espère
pour mes compétences. Il y a des choses qui ont été bien établies, tandis que
d'autres se sont faites tout naturellement. Il y a ainsi des domaines où j'interviens
et d'autres où je n'interviendrai jamais. Chacun reste à sa place. Albert me
délègue certaines choses mais je reste son adjoint, le terme est assez explicite.
Cependant, comme je connais Albert depuis 20 ans, je sais ce que je peux prendre
certaines initiatives, mais qui iront toujours dans la même direction que celle
déterminée par Albert.



Albert Cartier a parlé d'une approche beaucoup plus psychologique dans votre
travail. Qu'en est-il exactement ?




Je parle beaucoup aux garçons qui ne jouent pas trop, mais je dialogue avec
tout le monde, c'est très important ! Soutenir, encourager, réconforter mais
aussi "bouger" les joueurs est vraiment quelque chose d'essentiel pour arriver
à former un groupe et ne laisser personne de côté. J'interviens toujours sous
la demande d'Albert pour un besoin précis. Je suis calqué sur Albert, sur son
projet et je ne fais que m'adapter.



Comment s'est passée votre intégration au FC Metz ?




C'est un peu difficile de juger mon intégration. Mais je pense que cela s'est
bien passé. Je me suis tout de suite fondu dans le collectif et dans l'esprit
du club. Je ne suis pas là pour qu'on parle de moi. Je suis là pour le collectif.
Je reste disponible pour tout le monde que ce soient les joueurs, les administratifs
ou les supporters.



Quelles sont les principales différences entre le fait d'être adjoint de Lazlo
Boloni comme vous l'étiez à Nancy et adjoint d'Albert Cartier ?




C'est un peu le jour et la nuit. A Nancy Lazlo Boloni ne déléguait pas ses tâches
et je n'avais pas grand chose à dire. Albert de ce côté là est beaucoup plus
ouvert. Il a l'esprit du travail d'équipe, même comme si je l'ai dit il reste
au dessus de nous.

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