Philippe Gaillot à La Bresse (dernière partie)

Salut à tous,



Maintenant que tout le monde a compris la structure de nos journées, je vais gagner du temps. Donc ce matin , tournoi de football en salle classique avec engagement, contestations, tension, vous connaissez ! L'équipe qui a gagné
? Même chose, ma modestie, vous connaissez !



Je vais maintenant parler des repas. En effet il faut reconnaître que depuis que nous sommes ici (j'attendais que cela se confirme pour vous en parler), la qualité des menus est remarquable.
Voici quelques intitulés de plats pour vous mettre l'eau à la bouche : île flottante au sandre, blanquette de l'océan, jambonneau de lapin à la graine de moutarde avec son embeurré de pomme de terre, roulade de veau au pistou et son riz façon
pilaf etc.

Néanmoins, avec l'énergie dépensée au cours de ces journées tout est vite
"utilisé" et aujourd'hui n'a pas échappé à la règle. De plus, les sucres lents (compagnons du sportif) sont toujours de la partie.



La journée d'hier avait manifestement laissé des traces car tout le monde semblait un peu marqué surtout au niveau des jambes. Qu'à cela ne tienne, cet après-midi on s'est occupé des bras ! L'activité proposée s'appelait "le parcours des aventuriers d'aujourd'hui" tout un programme, on allait pas être déçu ! Tout d'abord la tenue. Une combinaison, un baudrier avec mousquetons de "survie", un casque et une poulie. Des consignes très strictes où l'on vous parle de "ligne de vie", de tyroliennes, de hauteur
d'environ cinq mètres et où on finit par vous dire qu'il faut économiser ses bras sur le début du parcours. C'est vrai, on aurait du économiser nos bras au début car en fin de circuit c'était terrible. Il fallait constamment être en traction avec ses bras pour se maintenir en équilibre à plus de cinq mètres du sol
(ou du torrent) sur des câbles instables ou des poutres suspendues encore plus instables. En fait les échelles de cordes, c'était du repos ! Deux heures à ce
régime et toute gastronomie est "engloutie".



Nos bras ressemblaient à nos jambes de la veille. Néanmoins c'est une activité à conseiller, qui est très ludique et où tout le monde trouve un parcours à son niveau. Avec une mention
spéciale pour le parcours noir pour lequel il vaut mieux être en pleine forme, sportif et motivé.

Le débat de la soirée avait pour sujet "Peut-on encore aujourd'hui s'identifier à un club ? " . Les intervenants étaient Mario, Jonathan et les deux Grégory. Ils nous ont rassurés en affirmant que même si c'était plus difficile, ils
estimaient que l'amour du maillot semblait encore avoir une valeur reconnue pour les jeunes générations. Que les dieux du football les entendent !

Le repas du soir s'est déroulé dans une ferme auberge en altitude où un coq au vin et l'inévitable tarte aux myrtilles ont tenté de reconstituer les forces évanouies la journée.



Samedi on reprend la préparation à la compétition de façon plus spécifique, avec un
entraînement classique d'avant match afin d'affronter le Cameroun Dimanche.
Rendez-vous donc à Saint-Symphorien!



C'était mon dernier message, j'espère que cela vous a intéressé. Il faut savoir que ce type de stage est une première pour moi et pour le FC Metz. Le but était de resserrer les liens à
l'intérieur du groupe, pour mieux affronter les échéances importantes à venir,
à travers des activités différentes mais néanmoins physiques (je confirme) et ludiques.
Grâce aux débats du soir, il est vrai qu'un nouveau type de dialogue a pu s'instaurer afin que chacun
connaisse mieux ses coéquipiers. Je pense que sur tous ces points c'est une
grande réussite.



A bientôt

Philippe Gaillot


NDLR : Merci à Philippe de s'être prêté si facilement au jeu et de vous avoir fait vivre ce stage de l'intérieur...