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En Coupe de France, le FC Metz s’est qualifié par la plus petite des marges face aux Mureaux la semaine dernière. Pouvez-vous revenir sur ce match ?
Yéni NGbakoto : « Notre adversaire a réalisé une bonne première mi-temps, il était très regroupé donc c’était plutôt difficile pour nous de trouver des solutions. En plus de cela, le terrain était vraiment compliqué, alors nous avons mis du temps avant de trouver nos marques et mettre enfin notre jeu en place. Heureusement, après l’ouverture du score nous avons maintenu notre avance jusqu’à la fin du match. Johann Carrasso a réalisé les arrêts qu’il fallait lorsque l’équipe des Mureaux s’est montrée dangereuse dans les derniers instants de la partie. Il nous a très certainement sauvés des prolongations ! »
C’est d’ailleurs vous qui inscrivez ce but synonyme de qualification…
Y. N. : « Oui, sur un coup-de-pied arrêté je me retrouve seul et le ballon vient vers moi. Je n’ai plus qu’à mettre la tête pour pousser le ballon au fond des filets. C’est un soulagement pour tout le monde à ce moment-là car l’on commençait tous à s’agacer. Nous n’arrivions pas à débloquer la situation, alors ce but est tombé à pic. »
Que pensez-vous du tirage pour les 1/32e de finale de la Coupe de France ? Espériez-vous tomber sur une formation de Ligue 1 ?
Y. N. : « Oui, je voulais vraiment tomber contre une équipe de Ligue 1, surtout que nous savions qu’avec les divisions d’écart c’est nous qui accueillerions forcément la rencontre. Cela dit, je ne vous cache pas qu’avec certains coéquipiers nous espérions tomber sur l’ASNL pour disputer un derby. Mais je suis très content de recevoir Nice, cela va être un très bon challenge pour nous. Nous sommes tous contents de jouer contre une équipe de l’élite car en Coupe de la Ligue contre le SC Bastia nous sommes passés à travers. Nous allons essayer de mettre tous les arguments de notre côté pour, pourquoi pas, essayer de passer un tour supplémentaire dans cette compétition. »
Face à Nice, vous allez retrouver d’anciens coéquipiers comme Jérémy Pied, Joris Delle, Mahamane Traoré ou encore Kévin Diaz. Est-ce que cela peut-être un avantage pour vous ?
Y. N. : « Tout d’abord cela me fait vraiment plaisir de les retrouver, notamment Jérémy Pied que je n’ai pas vu depuis longtemps par rapport aux autres. Le fait de bien connaître plusieurs joueurs de l’OGC Nice, et du coup d’avoir beaucoup d’indications sur leur style de jeu, peut être un plus pour nous. Mais d’un autre côté, cela peut nous désavantager également puisqu’ils nous connaissent bien aussi. En tout cas, ce sont peut-être nos potes dans la vie, mais sur le terrain ils seront nos ennemis. Nous ne leur ferons pas de cadeaux et je pense qu’eux non plus. »
Allez-vous aborder ce match comme tous les autres ?
Y. N. : « Je pense effectivement que nous allons avoir une préparation similaire, comme pour n’importe quel autre match. En tout cas, il est clair que nous ne devons pas nous mettre une pression supplémentaire parce nous aurons une Ligue 1 en face de nous. Nous connaissons nos capacités, nous savons de quoi nous sommes capables : nous l’avons déjà prouvé face à des équipes de Ligue 2 cette saison en Coupe de la Ligue. Par contre, face au SC Bastia nous ne nous sommes pas trop montrés car nous n’avons pas su nous libérer, donc contre Nice ce sera une bonne opportunité pour nous rattraper. Et pour cela, nous pourrons nous servir de nos erreurs face aux Corses pour éviter de les répéter le 6 janvier. Comme je l’ai dit, ce sera un bon test pour nous quelle que soit l’issue de la rencontre. »
Le match face au CA Bastia qui devait se jouer samedi 15 décembre a été reporté. Est-ce que cela ne perturbe pas trop votre préparation pour Metz – Orléans, le 21 décembre prochain ?
Y. N. : « Nous savions que cela allait arriver un jour ou l’autre étant donné que l’hiver commence à s’installer. Maintenant, nous essayons tout de même de nous concentrer sur le match contre Orléans. Il ne faut pas croire que parce que nous n’allons pas jouer ce week-end il y a du relâchement cette semaine à l’entraînement. Loin de là !»
Vous vous êtes entraînés en salle au Citadium à Marly mais également sur les terrains synthétiques de la Plaine Saint-Symphorien. Qu’est ce que cela change pour vous ?
Y. N. : « Cela ne nous perturbe pas vraiment car au final la préparation reste sensiblement la même. Après, il est vrai que ce type de terrain sollicite plus les muscles, alors les douleurs physiques sont un peu plus présentes au niveau des adducteurs ou des genoux. Cela dit, nous devons nous adapter à ce changement mais nous nous doutions que nous n’allions plus pouvoir nous entraîner encore longtemps sur herbe. Ce type d’entraînement nous permet aussi nous lâcher peut-être un peu plus et de nous libérer tout en travaillant car ils sont souvent plus ludiques : les coaches nous préparent plus de jeux lorsque nous sommes sur ce type de terrain par exemple. »
Vendredi, vous allez disputer votre dernier match avant la trêve hivernale au Stade Saint-Symphorien. Est-ce que l’on vous a fixé une obligation de résultat ?
Y. N. : « Il n’y a pas besoin que l’on nous en fixe ! Nous serons à domicile, alors notre objectif est forcément de prendre les trois points. Nous ne voulons pas d’un match nul et encore moins d’une défaite. Après, tout dépendra aussi de la physionomie du match. Nous avons les capacités et l’envie pour y arriver mais il faudra que l’on se donne les moyens pour remplir cet objectif. Et si nous sommes sérieux et appliqués, je pense qu’il faudra une équipe d’Orléans à 400% pour nous chiper des points. »
Ce match face à Orléans sera celui de la célébration des 80 ans du club. Est-ce que cela vous mettra une pression supplémentaire ?
Y. N. : « Je ne pense pas que nous aurons de la pression, au contraire, cela nous motivera davantage. Nous ne voulons pas ternir cette soirée en laissant passer des points et nous ferons en sorte que le spectacle soit au rendez-vous sur la pelouse afin que la fête soit totalement réussie. Nous voulons montrer à tous les supporters qui seront présents que ce club historique qu’est le FC Metz est toujours là et qu’il a les capacités de faire encore de belles choses, et notamment de remonter en Ligue 2. »
Quel est votre programme pendant les fêtes ?
Y. N. : « Je vais allez voir ma famille à Besançon. Je ne pense pas m’accorder de vacances car la trêve est courte, mais je vais peut-être partir tout de même un week-end histoire de me déconnecter un peu du football et de recharger les batteries. Les coaches vont nous donner un programme individuel, donc nous aurons du travail pour préparer la deuxième partie de saison. Je suis plus concentré là-dessus que sur l’idée de partir au soleil. Le championnat va reprendre rapidement et il faudra être opérationnel dès la reprise pour faire le même parcours, voire mieux, qu’en première partie de saison. »
Les fêtes de fin d’année approchent à grands-pas. Avez-vous un message à adresser aux supporters messins ?
Y. N. : « Tout d’abord, j’espère que vous allez être nombreux à venir nous supporter face à Orléans car nous aurons besoin de vous et que c’est un évènement important pour le club. Ensuite, je souhaite à tous les supporters du FC Metz un Joyeux Noël, de très bonnes fêtes et une année 2013 la plus belle possible. »