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A force de parler de matches décisifs ou de tournants dans la saison, on finirait presque par oublier que certaines rencontres peuvent vraiment s’avérer capitales. Le déplacement des Grenats au Paris FC, ce vendredi 26 avril à 20h au Stade Charléty, peut devenir l’une d’entre elles.
C’est le moment de calculer !
Ce n’est pas compliqué sans pour autant être simple : en effet, si le FC Metz l’emporte face aux Parisiens, et si dans le même temps ni l’EFC Fréjus Saint-Raphaël ni le CA Bastia ne parviennent à s’imposer, alors le club du Président Serin aura son billet pour la Ligue 2. D’ailleurs, même si les hommes d’Albert Cartier accrochent le nul, ils pourraient aussi fêter l’accession à l’étage supérieur, mais en comptant sur une conjonction plus importante de résultats favorables de leurs poursuivants (lire par ailleurs).
Voilà comment on pourrait basculer en quatre-vingt-dix minutes de l’objectif au devoir accompli. Difficile à imaginer, après neuf mois de concentration sur une compétition qui a su dévoiler aux supporters messins et à ses joueurs une bonne partie de ses bons côtés, mais aussi et surtout ses aspects plus rugueux et plus éprouvants. Neuf mois pour réaliser son ambition, ce serait une belle métaphore pour démarrer en 2013-2014 une nouvelle et belle histoire du FC Metz.
Priorité à la qualité de la prestation
On n’en est pourtant pas encore là, et quatre-vingt-dix minutes aussi décisives ne s’abordent pas à la légère. Vous ne ferez pas dire à l’entraîneur messin, ni à ses ouailles d’ailleurs, que le ticket pour la Ligue 2 est en passe d’atterrir dans leur poche. « En ce qui me concerne, affirmait Albert Cartier en conférence de presse d’avant-match, je pense que c’est la réception du CA Bastia la semaine prochaine qui sera décisive pour notre avenir. Notre priorité pour l’instant, c’est de continuer sur notre bonne dynamique et de poursuivre notre progression. »
Pour autant, si les Grenats venaient à réaliser une performance à Paris, il n’est pas dit que les téléphones et autres tablettes (où est passé le temps des transistors qui se passaient de main en main dans les tribunes ?) resteront longtemps au fond du sac ! « Bien sûr que dans ce cas, nous serons attentifs aux résultats des autres, a avoué le technicien lorrain, mais je le redis, ce qui est le plus important, c’est nous-mêmes et notre prestation. »
Un Paris FC au chardon ?
Si certains en oublient presque l’adversaire qui se placera comme l’un des derniers obstacles des Messins sur la route de la montée, les principaux concernés ont bien étudié la question. Comment faire autrement avant d’affronter une équipe qui surfe sur une dynamique de huit matches sans défaite ? Profondément remanié l’hiver dernier, aussi bien au niveau de l’encadrement que des joueurs, le PFC d’avril 2013 ne ressemble plus vraiment à celui de novembre 2012 qui avait été corrigé à Saint-Symphorien (3-0).
« Ce n’est pas du tout la même équipe que l’on affrontera, confirme Albert Cartier. Désormais, le Paris FC dispose d’une véritable structure de jeu et d’une structure d’équipe qui apporte de la cohérence et de l’équilibre à son jeu. » Avec une statistique dans l’escarcelle : les Franciliens ont inscrit une dizaine de buts en 2013 dans les cinq dernières minutes ou dans les arrêts de jeu. « Cela démontre qu’ils n’ont aucun problème athlétique et qu’ils ont retrouvé une force mentale d’enfer. »
Les autres chiffres parlent également pour les hommes de Gaston Diame. Ils n’ont plus perdu le moindre match depuis huit rencontres et restent sur cinq sorties sans défaite dans leur antre de Charléty, s’offrant au passage le luxe de deux victoires consécutives à l’extérieur à Cherbourg et, excusez-moi du peu, à Bastia. On n’efface pourtant pas en quatre mois un lourd passif creusé entre août et décembre 2012 et marqué par deux victoires en dix-huit rencontres : avec seulement 31 buts marqués, le PFC s’affiche comme la dix-huitième attaque de National et avec quarante-six ballons récupérés dans ses filets, il ne peut faire mieux qu’être la dix-septième défense du championnat.
Ceci excepté, la forme resplendissante des Parisiens explique donc certainement et logiquement la prudence affichée par le groupe professionnel messin au moment de monter dans le bus qui l’amenait, ce jeudi en fin d’après-midi, dans les rues de la capitale française. Mais en tant qu’observateur et presqu’en tant que supporter, nous avons bien le droit, nous d’y croire un peu, en cette étoile qui accompagne les joueurs à la Croix de Lorraine depuis plusieurs semaines. Et si c’était le grand soir ?
PARIS FC - FC METZ
34° journée de National
Vendredi 26 avril 2013 à 20h00 au Stade Charléty
Match à suivre en direct sur D!RECT FM et en live-texte sur www.fcmetz.com
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