Dominique Bijotat : "Nous étions spectateurs en première période. Nous les avons laissés jouer le football qu'ils aiment jouer et ils ont pu se procurer beaucoup d'occasions. Notre entame ressemble à celle d'Ajaccio. Est-ce que nous sommes fébriles parce que nous sommes à domicile ? Je ne sais pas. Après le vestiaire, nous avons manifesté davantage d'engagement. Il y a eu du déchet technique mais nou avons au moins équilibré les débats. Si nous étions heureux du score à la mi-temps, nous le sommes un peu moins à la fin de la partie."
"La confiance s'égraine match après match. Dans ce genre de situation, les mots ne suffisent pas, il faut des actes. Nous avions repris des couleurs en 2011, mais il y a toujours ce problème de confiance, de crainte de faire l'erreur de trop. Il nous reste encore des matches pour corriger cela et avoir plus de maitrise. Car aujourd'hui Châteauroux s'est bien amusé par moments..."
Ludovic Guerriero : "C'était une première mi-temps pitoyable de notre part. Nous voulions aller les chercher, nous les avons laissés jouer. Nous avons manqué de communication, d'engagement, et ils nous ont baladé. En deuxième période, nous avons montré un meilleur visage mais un match, c'est 90 minutes. Nous, en ce moment, n'en faisons que la moitié. Il va falloir régler cela pour aller chercher un résultat à Reims."
"A domicile, nous avons un peu plus de pression. On sait que nos supporters attendent quelque chose de nous. Il nous faut régler ce problème chez nous, c'est l'un de nos péchés cette saison. Même lorsque nous sommes mieux dans le jeu, nous n'arrivons pas à faire la différence ou à conserver le score. C'est rageant. Je comprends la frustration des supporters, ils ont connu de belles choses avec ce club. Aujourd'hui, il est dans la difficulté. On doit rester soudés, on a besoin de l'union sacrée pour s'en sortir."