
Pascal, racontez-nous ce penalty victorieux...
Pascal Johansen : « D'ordinaire je préfère croiser ma frappe. La dernière fois, contre Valenciennes, je l'avais plutôt senti de l'autre côté. C'est aussi une question de feeling. On sait tous que nos précédents penalties sont analysés lors de séances vidéo. J'ai donc choisi de changer, ce qui n'a pas empêché le gardien de choisir le bon côté ! Je pense surtout qu'il faut bien se concentrer pour réussir au mieux son geste, quel qu'il soit. »
Aviez-vous répété ce geste à l'entraînement ?
P.J. : « Je ne le travaille pas à l'entraînement et avant cette saison, je ne les tirais jamais en compétition ! Je ne crois pas que cela soit vraiment utile. On peut en marquer dix la veille et le soir du match ne plus savoir quoi faire. C'est tout un contexte qu'il faut apprivoiser quand le moment vient. Il y a deux – deux, j'ai le but de la victoire au bout du pied. Si je n'ai pas envie de le tirer à ce moment là, je ne bouge pas... »
Revenons en au match, il y a beaucoup de différence entre les deux mi-temps...
P.J. : « Pour une fois, la réussite nous sourit. Il faut souligner la bonne prestation des joueurs qui sont rentrés à la mi-temps. Leur profil de jeu différent a gêné l'équipe adverse et nous sommes parvenus à revenir dans le partie. Il faut aussi ne pas oublier que le foot est un sport où la réussite joue beaucoup. On a vu en l'espace de deux mi-temps comment cela pouvait changer ! »