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« Ce n’est pas le Victor de l’an dernier »

Souvent décisif l’an passé, Victor Mendy ne fuit pas ses responsabilités devant les soucis offensifs des Grenats.
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Il s’agit de sa deuxième saison au sein du groupe messin, et Victor Mendy n’est plus tout à fait le même. L’interroger suffit à s’en rendre compte. Neuf buts et six passes décisives en Ligue 2 sont passés par là. Celui qui fut prêté dès son arrivée au club, à l’été 2007, s’est fait une place au sein du onze grenat.

Et même si les choses ne sont pas aussi faciles en ce début d’année, il n’entend pas pour autant éviter les responsabilités nouvelles et l’attente suscitée par ce nouveau statut. Bien au contraire : l’ambition intacte et les doutes balayés, Victor Mendy veut croire que cette saison 2009-2010 sera pour lui celle de la confirmation.

Victor, quelle analyse faites-vous du match nul concédé face à Dijon (0-0) ?

Victor Mendy : « C’est simple : nous n’avons pas mis assez de folie dans cette rencontre. Notre adversaire jouait sur un faux rythme et nous sommes complètement tombés dedans. Il ne fallait pas faire cette erreur de rentrer dans leur jeu. »

Sur le plan personnel, quel bilan faites-vous de votre début de saison ?

V.M. : « Je ne suis pas encore à mon meilleur niveau. C’est sûr, ce n’est pas le ‘Victor’ de l’année dernière ! J’ai franchi un palier l’an passé et cette saison est donc pour moi celle de la confirmation. Pour le moment on ne peut pas dire que j’y parviens. J’espère que cela va venir petit à petit. Tout cela est difficile à expliquer, par séquences nous produisons de belles choses et dans la foulée nous retombons dans nos travers… »

La difficulté dans votre situation est de ne pas tomber dans le doute…

V.M. : « C’est vrai, mais pour l’instant je ne me pose pas de question. Lorsqu’on est attaquant ce n’est qu’en marquant des buts qu’on relève la tête. Celui que j’ai inscrit contre Tours y contribue mais je suis encore loin d’être satisfait. Vendredi, j’ai eu du mal à trouver Razak. Pour l’instant on se cherche un peu. Je suis persuadé qu’il peut être pour moi un bon point d’appui qui me permettra de prendre de la profondeur à l’image de ce que fait Papiss. Nous allons y arriver. »

Mercredi, c’est soir de Coupe de la Ligue. Cette compétition vous tient-elle désormais plus à cœur après l’exploit de Gerland ?

V.M. : « Elle nous a plutôt réussi en effet, même si cela c’était mal terminé. J’espère que dans ce match interviendra le déclic. Et puis, jouer une équipe de Ligue 1 à domicile, c’est une belle occasion de faire plaisir à notre public. Jusqu’à maintenant, il n’a pas vu beaucoup de buts à Saint-Symphorien. Un match comme celui-là peut déclencher quelque chose avec nos supporters. »

Avez-vous l’impression que les gens attendent davantage de vous cette saison ?

V.M. : « Oui, tout le monde me connaît désormais. Les gens s’attendent à ce que moi et Papiss fassions quelque chose car nous étions régulièrement performants l’an dernier. Mais en ce qui me concerne, être bon sur une année ne me suffit pas. J’ai envie de confirmer sur plusieurs saisons. C’est difficile, mais cette situation est aussi le résultat de tout le travail effectué et du chemin que j’ai parcouru jusqu’à maintenant. Je ne vais pas m’arrêter là. »

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