Yvon Pouliquen, l’exploit était tout proche à Lyon, mais encore une fois, l’inefficacité a condamné votre équipe…
Yvon Pouliquen : « Nous avons encore du travail à faire de ce côté-là, c’est sûr. L’équipe a un ratio occasions/buts extrêmement faible et nous devons y remédier. La mettre au fond est plus difficile qu’on le croit. Il nous manque un véritable buteur, un « Pauleta », qui a une occasion dans le match et qui la concrétise. Je donne à mes joueurs une grande liberté offensive et ce système fonctionne bien puisque nous nous sommes créés bon nombre de possibilités sur les buts lyonnais, et même sur les buts marseillais samedi dernier. »
Malgré l’élimination, vous avez démontré à la France entière que vous ne méritiez pas votre place de lanterne rouge du championnat. Pourquoi ce sursaut de la part de votre équipe n’intervient-il que maintenant ?
Y. P. « Pour moi, cela fait deux mois qu’il y a une amélioration au niveau du jeu. Les matches de Marseille et Lyon sont des aboutissements. Ils résultent d’une bonne période de l’équipe. Après, pour savoir pourquoi les joueurs n’ont pas montré ce visage-là bien avant, ce n’est pas à moi qu’il faut demander. »
Cette performance de vos hommes a dû, malgré la frustration, les rendre optimistes pour la suite, mais ne craignez-vous pas un relâchement de leur part maintenant qu’il n’y a plus d’enjeu ?
Y. P. « C’est à eux de faire le nécessaire pour montrer qu’ils ont encore envie. Je le dis souvent, je mets sur le terrain ceux que je sens capables de gagner le match. Les autres, ceux qui se relâchent ou qui ne se sentent pas concernés, peuvent disparaître du jour au lendemain. La saison n’est pas terminée, le groupe que j’ai sélectionné n’a pas envie de s’arrêter de jouer. Nous irons à Auxerre pour gagner, car l’objectif de fin de saison est de prendre un maximum de points. »