La mondialisation atteint tous les secteurs et le football
n’y échappe pas. Voici quelque temps, nous avions évoqué
la Tour de Babel en parlant du Centre de Formation. Au cours des dernières
années se sont ajoutés des footballeurs venant du continent asiatique,
des Coréens d’abord puis des Chinois. En fait, dans l’immédiat,
Wang Chu est le seul représentant de Chengdu avant d’être
rejoint prochainement par un jeune compatriote, né comme lui en 1991,
et qui s’est montré fort à son avantage lors du tournoi
de début de saison à Mâcon, étonnant les observateurs
des autres clubs pros présents.
Mais le plus surprenant est le contact que l’on peut avoir avec ce jeune
Chinois qui, un an après son arrivée, maîtrise presque parfaitement
la langue de Molière. Laissons le d’ailleurs raconter ses premiers
pas à Metz, au club et dans la vie de chaque jour : « Je
suis venu faire un stage d’un mois en mai 2004 et j’ai rejoint le
Centre de Formation au mois d’août. Je joue comme milieu de terrain
offensif et je vais au Collège Arsenal où je suis en 4ème
3. » Tout cela sous contrôle de Denis Schaeffer, son entraîneur,
à qui il glisse, sans en avoir l’air, qu’il a eu 20 lors
des trois derniers contrôles de maths, ajoutant tout aussitôt :
« Je n’ai pas trop de mérite car il y a un prof de
maths dans la famille. » Par ailleurs il suit des cours de français
(doublés de soutien trois fois par semaine à l’Université
de Metz) mais aussi d’Anglais et d’Italien, avouant des difficultés
certaines dans la langue de Dante. A l’évidence la complicité
est grande entre le jouer et son entraîneur…au point que Wang Chu
s’est même retrouvé capitaine en début de saison avant
de se blesser au genou.
Il faut dire que sa première saison en France avait été
convaincante puisqu’il a inscrit une quinzaine de buts dans un football
qu’il découvrait alors totalement. « Wang Chu, précise
Denis Schaeffer, est un modèle d’intégration et
de volonté. » Le joueur qui, à son arrivée,
évoquait souvent le nom de Zidane aime aussi savoir à quel grand
joueur son entraîneur pourrait le comparer et il est fier d’entendre
prononcer les noms de Pires ou de Giuly. Pourquoi ? « Parce que,
précise D. Schaeffer, il possède une facilité
technique et gestuelle impressionnantes pour son âge, parce que c’est
un attaquant dans l’âme. » De grande taille pour
ses 14 ans (1, 78 m), il manque encore un peu de puissance mais consacre tous
ses temps libres au ballon, au jonglage mais aussi à la vision de cassettes
montrant les exploits de joueurs comme Ronaldo ou Ronaldinho…sans doute
ce que l’on appelle la pression et la soif d’avancer !
Pour le reste Wang Chu est si bien intégré à sa nouvelle
vie qu’il avoue préférer la cuisine française à
celle de son pays : « Elle est trop épicée et quand
je retourne chez moi en vacances j’ai du mal à m’y réhabituer.
» La même réaction qu’ont eue les dirigeants
messins lors de leur voyage à Chengdu !
Wang Chu attend maintenant avec impatience son jeune compatriote dans les mois
à venir pour augmenter la note chinoise au Centre de Formation en espérant
de toutes ses forces pouvoir faire son trou au plus niveau en France. A l’évidence,
il a pris le bon chemin…
n’y échappe pas. Voici quelque temps, nous avions évoqué
la Tour de Babel en parlant du Centre de Formation. Au cours des dernières
années se sont ajoutés des footballeurs venant du continent asiatique,
des Coréens d’abord puis des Chinois. En fait, dans l’immédiat,
Wang Chu est le seul représentant de Chengdu avant d’être
rejoint prochainement par un jeune compatriote, né comme lui en 1991,
et qui s’est montré fort à son avantage lors du tournoi
de début de saison à Mâcon, étonnant les observateurs
des autres clubs pros présents.
Mais le plus surprenant est le contact que l’on peut avoir avec ce jeune
Chinois qui, un an après son arrivée, maîtrise presque parfaitement
la langue de Molière. Laissons le d’ailleurs raconter ses premiers
pas à Metz, au club et dans la vie de chaque jour : « Je
suis venu faire un stage d’un mois en mai 2004 et j’ai rejoint le
Centre de Formation au mois d’août. Je joue comme milieu de terrain
offensif et je vais au Collège Arsenal où je suis en 4ème
3. » Tout cela sous contrôle de Denis Schaeffer, son entraîneur,
à qui il glisse, sans en avoir l’air, qu’il a eu 20 lors
des trois derniers contrôles de maths, ajoutant tout aussitôt :
« Je n’ai pas trop de mérite car il y a un prof de
maths dans la famille. » Par ailleurs il suit des cours de français
(doublés de soutien trois fois par semaine à l’Université
de Metz) mais aussi d’Anglais et d’Italien, avouant des difficultés
certaines dans la langue de Dante. A l’évidence la complicité
est grande entre le jouer et son entraîneur…au point que Wang Chu
s’est même retrouvé capitaine en début de saison avant
de se blesser au genou.
Il faut dire que sa première saison en France avait été
convaincante puisqu’il a inscrit une quinzaine de buts dans un football
qu’il découvrait alors totalement. « Wang Chu, précise
Denis Schaeffer, est un modèle d’intégration et
de volonté. » Le joueur qui, à son arrivée,
évoquait souvent le nom de Zidane aime aussi savoir à quel grand
joueur son entraîneur pourrait le comparer et il est fier d’entendre
prononcer les noms de Pires ou de Giuly. Pourquoi ? « Parce que,
précise D. Schaeffer, il possède une facilité
technique et gestuelle impressionnantes pour son âge, parce que c’est
un attaquant dans l’âme. » De grande taille pour
ses 14 ans (1, 78 m), il manque encore un peu de puissance mais consacre tous
ses temps libres au ballon, au jonglage mais aussi à la vision de cassettes
montrant les exploits de joueurs comme Ronaldo ou Ronaldinho…sans doute
ce que l’on appelle la pression et la soif d’avancer !
Pour le reste Wang Chu est si bien intégré à sa nouvelle
vie qu’il avoue préférer la cuisine française à
celle de son pays : « Elle est trop épicée et quand
je retourne chez moi en vacances j’ai du mal à m’y réhabituer.
» La même réaction qu’ont eue les dirigeants
messins lors de leur voyage à Chengdu !
Wang Chu attend maintenant avec impatience son jeune compatriote dans les mois
à venir pour augmenter la note chinoise au Centre de Formation en espérant
de toutes ses forces pouvoir faire son trou au plus niveau en France. A l’évidence,
il a pris le bon chemin…