L’affaire a « éclaté »
samedi par la parution d’un article dans un quotidien sportif national.
Le match Metz – Lyon aurait été entaché d’une
tentative de corruption. Les Grenats ont d’abord préféré
se concentrer sur leur rendez-vous lensois et ont atteint leur objectif du soir
en décrochant un bon match nul. Relancé par d’autres articles
de presse depuis, le phénomène prend de l’ampleur. Aujourd’hui,
les dirigeants du Club à la Croix de Lorraine ont pris le taureau par
les cornes. Ils ont questionné les hommes inscrits sur la feuille de
match de Metz – OL. Tous ont affirmé n’avoir eu aucun contact
avec un quelconque parieur malhonnête. « Je confirme donc
qu’il y aura un dépôt de plainte avec constitution de partie
civile de la part du club, a indiqué Carlo Moliari.
Les seize joueurs alignés face à Lyon y ont adhéré.
Nous sommes tous fermement décidés à découvrir la
vérité. »
La Ligue Nationale de Football avait indiqué samedi dans un communiqué
officiel qu’elle se portait également partie civile, tout en déclarant
qu’elle était, ainsi que l’EPFL* « très
préoccupée du développement anarchique des sites de paris
en ligne que le cadre législatif, tant national qu’européen,
ne parvient pas à maîtriser. »
Davantage soucieux des répercussions que cela a sur l’atmosphère
au sein du vestiaire, Joël Muller a emboîté le pas de son
président, regrettant la façon de procéder d’une
certaine presse. « Soit les faits sont fondés, et les journalistes
auront bien fait leur travail. Soit ce n’est pas le cas, et si on a accusé
à tort certaines personnes, j’espère que les auteurs des
textes reconnaîtront leurs erreurs. Ce serait grave pour la profession…
» Hier, un hebdomadaire a avancé le nom de Mehdi Méniri.
Le défenseur messin a aussitôt clamé son innocence et va
porter plainte pour diffamation. Il a également confié qu’il
avait des soupçons concernant l’un de ses coéquipiers. «
Pour essayer de prouver son innocence, explique Muller, Mehdi
cherche le coupable. Et çà, c’est une catastrophe. De plus,
dans ce genre de situation, contacter les joueurs le jour du match est vraiment
le pire moyen de les aider à préparer la rencontre. Ce n’est
tout de même pas une affaire criminelle, il y a suffisamment de temps
le dimanche ou le lundi pour en parler. »
C’est dans cette atmosphère que les Grenats ont entamé une
semaine de préparation à un important déplacement dans
l’Aube, étape décisive sur la route du maintien. A ce titre,
le groupe mosellan effectuera d’ailleurs une mise au vert de plusieurs
jours à proximité de Troyes. La troupe messine devrait rejoindre
le lieu de son stage jeudi. « Aujourd’hui, nous attendons
que la justice nous dise si oui ou non, il y a eu contact. Tant qu’il
n’y aura aucun élément de preuve, les joueurs sont tous
innocents », conclut Muller. Il est en effet grand temps que
tout cela se termine.
samedi par la parution d’un article dans un quotidien sportif national.
Le match Metz – Lyon aurait été entaché d’une
tentative de corruption. Les Grenats ont d’abord préféré
se concentrer sur leur rendez-vous lensois et ont atteint leur objectif du soir
en décrochant un bon match nul. Relancé par d’autres articles
de presse depuis, le phénomène prend de l’ampleur. Aujourd’hui,
les dirigeants du Club à la Croix de Lorraine ont pris le taureau par
les cornes. Ils ont questionné les hommes inscrits sur la feuille de
match de Metz – OL. Tous ont affirmé n’avoir eu aucun contact
avec un quelconque parieur malhonnête. « Je confirme donc
qu’il y aura un dépôt de plainte avec constitution de partie
civile de la part du club, a indiqué Carlo Moliari.
Les seize joueurs alignés face à Lyon y ont adhéré.
Nous sommes tous fermement décidés à découvrir la
vérité. »
La Ligue Nationale de Football avait indiqué samedi dans un communiqué
officiel qu’elle se portait également partie civile, tout en déclarant
qu’elle était, ainsi que l’EPFL* « très
préoccupée du développement anarchique des sites de paris
en ligne que le cadre législatif, tant national qu’européen,
ne parvient pas à maîtriser. »
Davantage soucieux des répercussions que cela a sur l’atmosphère
au sein du vestiaire, Joël Muller a emboîté le pas de son
président, regrettant la façon de procéder d’une
certaine presse. « Soit les faits sont fondés, et les journalistes
auront bien fait leur travail. Soit ce n’est pas le cas, et si on a accusé
à tort certaines personnes, j’espère que les auteurs des
textes reconnaîtront leurs erreurs. Ce serait grave pour la profession…
» Hier, un hebdomadaire a avancé le nom de Mehdi Méniri.
Le défenseur messin a aussitôt clamé son innocence et va
porter plainte pour diffamation. Il a également confié qu’il
avait des soupçons concernant l’un de ses coéquipiers. «
Pour essayer de prouver son innocence, explique Muller, Mehdi
cherche le coupable. Et çà, c’est une catastrophe. De plus,
dans ce genre de situation, contacter les joueurs le jour du match est vraiment
le pire moyen de les aider à préparer la rencontre. Ce n’est
tout de même pas une affaire criminelle, il y a suffisamment de temps
le dimanche ou le lundi pour en parler. »
C’est dans cette atmosphère que les Grenats ont entamé une
semaine de préparation à un important déplacement dans
l’Aube, étape décisive sur la route du maintien. A ce titre,
le groupe mosellan effectuera d’ailleurs une mise au vert de plusieurs
jours à proximité de Troyes. La troupe messine devrait rejoindre
le lieu de son stage jeudi. « Aujourd’hui, nous attendons
que la justice nous dise si oui ou non, il y a eu contact. Tant qu’il
n’y aura aucun élément de preuve, les joueurs sont tous
innocents », conclut Muller. Il est en effet grand temps que
tout cela se termine.
* Association européennes des ligues de football professionnel