Lorsqu’on suit le football international, la Moselle
représente sans doute une destination loufoque pour un joueur aussi prisé
par les publicitaires que le Coréen Ahn. Le Club à la Croix de
Lorraine, dans son histoire, ne s’est que très rarement essayé
au jeu de ce que d’autres appelleraient un « coup médiatique
». Pour comprendre les raisons pour lesquelles Ahn portera un maillot
grenat cette saison, il faut s’en remettre aux bons services de son interprète.
Qui répète dans la langue de Molière que l’attractivité
du Championnat de France a joué un rôle dans ce choix : «
Tout joueur asiatique espère un jour participer à une compétition
telle que la Ligue 1, explique Ahn. Les matches sont retransmis
en Orient. C’est l’un des meilleurs championnats européens
tout comme l’Espagne, l’Italie… »
Justement, le transfuge de Yokohama a déjà goûté
à l’Europe puisqu’il a arboré les couleurs de Pérouse
pendant deux saisons. L’expérience, au final, a tourné au
vinaigre mais elle lui permet aujourd’hui d’appréhender son
intégration d’une meilleure façon puisqu’il a évalué
les difficultés de poser ses bagages dans un championnat continental.
D’autant plus qu’il estime « qu’après
des débuts difficiles, il n’y a plus eu aucun problème d’acclimatation.
» Reste à savoir s’il en sera de même avec
la tranquillité lorraine. Il balaye tout scepticisme d’une réponse
catégorique : « De toute façon, c’était
inclus dans ma réflexion. Cela ne m’effraie pas. »
Metz, qui n’en a pas fini avec son recrutement, peut difficilement imaginer
faire sans son nouvel attaquant, qui devrait effectuer un unique galop d’essai
samedi prochain contre Lokeren. Pourtant, il faudra dans un premier temps que
le joueur retrouve son meilleur niveau. Sa dernière sortie officielle
date du 8 juin 2005 avec la sélection coréenne. «
Aujourd’hui, je ne suis pas apte à jouer un match complet,
prévient-il. Je vais tout faire pour rattraper mon retard. Je
suis prêt à jouer en pointe, en neuf et demi ou même en meneur
de jeu si l’entraîneur me le demande.» S’il
n’a évolué que deux saisons en Europe, Ahn arrive tout de même
nanti d’une expérience appréciable du haut niveau. En un
an, il espère se faire un nom au sein du championnat de France : «
En tant qu’attaquant, j’ai bien sûr l’ambition de marquer
le plus de buts possible pour mon équipe et ainsi lui permettre de gagner
des places au classement afin qu’elle soit reconnue au sein de l’élite.
Je ne signe pas ici en pensant à participer à la Coupe du Monde.
J’ai surtout envie de découvrir ce championnat et de marquer mon passage
au FC Metz. » Si tel est le cas, Metz pourra se targuer d’avoir
réussi un joli coup. Ahn a insisté sur l’influence
positive du discours de Carlo Molinari et Joël Muller ainsi que l’accueil
qui lui avait été réservé lors de sa précédente
venue. C’était officiel, c’est désormais palpable
: Ahn est Messin. Place, donc, à l’unique vérité
: celle du terrain…
représente sans doute une destination loufoque pour un joueur aussi prisé
par les publicitaires que le Coréen Ahn. Le Club à la Croix de
Lorraine, dans son histoire, ne s’est que très rarement essayé
au jeu de ce que d’autres appelleraient un « coup médiatique
». Pour comprendre les raisons pour lesquelles Ahn portera un maillot
grenat cette saison, il faut s’en remettre aux bons services de son interprète.
Qui répète dans la langue de Molière que l’attractivité
du Championnat de France a joué un rôle dans ce choix : «
Tout joueur asiatique espère un jour participer à une compétition
telle que la Ligue 1, explique Ahn. Les matches sont retransmis
en Orient. C’est l’un des meilleurs championnats européens
tout comme l’Espagne, l’Italie… »
Justement, le transfuge de Yokohama a déjà goûté
à l’Europe puisqu’il a arboré les couleurs de Pérouse
pendant deux saisons. L’expérience, au final, a tourné au
vinaigre mais elle lui permet aujourd’hui d’appréhender son
intégration d’une meilleure façon puisqu’il a évalué
les difficultés de poser ses bagages dans un championnat continental.
D’autant plus qu’il estime « qu’après
des débuts difficiles, il n’y a plus eu aucun problème d’acclimatation.
» Reste à savoir s’il en sera de même avec
la tranquillité lorraine. Il balaye tout scepticisme d’une réponse
catégorique : « De toute façon, c’était
inclus dans ma réflexion. Cela ne m’effraie pas. »
Metz, qui n’en a pas fini avec son recrutement, peut difficilement imaginer
faire sans son nouvel attaquant, qui devrait effectuer un unique galop d’essai
samedi prochain contre Lokeren. Pourtant, il faudra dans un premier temps que
le joueur retrouve son meilleur niveau. Sa dernière sortie officielle
date du 8 juin 2005 avec la sélection coréenne. «
Aujourd’hui, je ne suis pas apte à jouer un match complet,
prévient-il. Je vais tout faire pour rattraper mon retard. Je
suis prêt à jouer en pointe, en neuf et demi ou même en meneur
de jeu si l’entraîneur me le demande.» S’il
n’a évolué que deux saisons en Europe, Ahn arrive tout de même
nanti d’une expérience appréciable du haut niveau. En un
an, il espère se faire un nom au sein du championnat de France : «
En tant qu’attaquant, j’ai bien sûr l’ambition de marquer
le plus de buts possible pour mon équipe et ainsi lui permettre de gagner
des places au classement afin qu’elle soit reconnue au sein de l’élite.
Je ne signe pas ici en pensant à participer à la Coupe du Monde.
J’ai surtout envie de découvrir ce championnat et de marquer mon passage
au FC Metz. » Si tel est le cas, Metz pourra se targuer d’avoir
réussi un joli coup. Ahn a insisté sur l’influence
positive du discours de Carlo Molinari et Joël Muller ainsi que l’accueil
qui lui avait été réservé lors de sa précédente
venue. C’était officiel, c’est désormais palpable
: Ahn est Messin. Place, donc, à l’unique vérité
: celle du terrain…