crispée lors de ce Metz – Ajaccio. Est-ce la peur de mal faire
?
Christophe Avezac : C’était un match très
important entre deux concurrents au maintien. Aucune des deux formations n’a
voulu prendre de risque. Nous nous méfions d’Ajaccio et inversement.
On peut dire que l’enjeu a tué le jeu. Mais l’essentiel pour
nous était de remporter cette rencontre en vue d’atteindre notre
objectif. Ne faisons pas la fine bouche.
Jean Fernandez parlait de manque
de rythme. Vous confirmez ?
C.A. : Il y a eu la coupure de la trêve hivernale. Ensuite,
nous sommes partis en stage pour nous préparer au mieux. Il est donc
probable que nous manquions effectivement de compétition. Néanmoins,
nous venons de remporter deux matches en ne jouant pas bien. C’est plutôt
positif. Si cela pouvait continuer comme ça…
Être sur le banc et voir
ses coéquipiers piétiner doit être frustrant… content
d’être entré en jeu ?
C.A. : Dans tous les cas, lorsqu’on est remplaçant,
on a toujours envie de rentrer. Des matches comme celui-là, fermé
et peu spectaculaires, j’en ai vécu l’an dernier. Ca se joue
à un détail qui est souvent un coup de pied arrêté.
Après, quand on rentre sur la pelouse, c’est pour apporter quelque
chose. L’équipe avait besoin de fraîcheur et je pense que
sur ce point, mon entrée a été positive.
Comment allez-vous aborder le
déplacement à Lyon ?
C.A. : Sans aucune pression. Nous n’avons rien à
perdre et tout à gagner. Lyon est invaincu depuis le début de
la saison. Nous allons donc jouer libérés en espérant que
cela se passe bien.