Que les supporters grenats ne paniquent pas ! Si la Direction
Nationale de Contrôle et de Gestion a envoyé une importante délégation
sur les bords de la Moselle, cela n’a aucun rapport avec de quelconques
soucis financiers du Club à la Croix de Lorraine. Ce dernier ne fait
qu’accueillir la réunion, l’invitation du président
Molinari ayant été acceptée de bon cœur par ceux que
l’on surnomme à outrance les « gendarmes du football français
». En fait, ces derniers sont venus pour se réunir, une sorte d’assemblée
générale qui se déroule chaque année dans une ville
différente. Pour le FC Metz, qui a sacrifié au passage devant
cette commission dans la douleur ces dernières saisons, voilà
une bonne occasion d’en faire découvrir le fonctionnement. Ainsi
que les travaux et axes de réflexions en cours.
Pour commencer, il est nécessaire de préciser la structure même
de la DNCG. D’une part, celle-ci dépend bien de la FFF et non de
la LFP. D’autre part, on pourrait la diviser en trois parties. En haut
de la hiérarchie se trouve la commission d’appel qui juge les décisions
prises par les deux autres commissions. La première s’occupe des
clubs amateurs. La seconde, plus connue, des finances des clubs professionnels.
C’est à dire ceux de Ligue 1, Ligue 2, et quelques clubs de National.
Présidée par François Ponthieu, cette dernière est forcément la plus médiatique.
Pour que l'ensemble fonctionne, tout ce beau monde se doit de travailler en parallèle : «
Un des buts de cette réunion est de discuter des points qui nous ont
posé problème cette saison, explique Ponthieu.
Et, si nécessaire, de réfléchir à l’établissement
de nouvelles règles. » Ainsi, un nouveau mode de répression
était à l’étude pour pallier les manques du système
actuel. Aujourd'hui, la DNCG est contrainte de statuer sur
des budgets prévisionnels à partir du mois d’avril alors
que ceux-ci ne sont bouclés qu’au 30 juin. Dans ces conditions,
il est difficile de prendre une position juste. Tout comme il peut arriver que
des présentations frauduleuses permettent à un club d’obtenir
l’accession à l’échelon supérieur (par exemple). Une fois la compétition engagée, le mal est fait :
« On ne peut pas faire redescendre un club en milieu de championnat, commente Ponthieu, cela fausserait le déroulement de la compétition. C’est
pourquoi nous réfléchissons à établir des sanctions
différentes. » Celles-ci se veulent avant tout dissuasives
et le sont sans aucun doute : sanctions individuelles pour les dirigeants coupables
d’erreurs, exclusion des coupes nationales ou retrait de points pour le
club concerné. Voilà ce qui pourrait arriver aux fraudeurs volontaires
ou involontaires.
Le domaine des finances est assez complexe pour que des erreurs puissent être
commises. Le National est par ailleurs pointé du doigt. La différence
entre ce dernier et la Ligue 2 est telle sur le plan financier que certains
dirigeants sont tentés de prendre des risques en misant sur les recettes
futures en cas de montée. Une attitude qui peut mettre en péril
la vie du club. La prévention est donc également à l’ordre
du jour : « Nous allons également essayer d’établir
un dialogue avec les dirigeants de clubs et commissaires aux comptes afin que
chacun mesure l’importance d’avoir des comptes clairs. Il ne faut
surtout pas que les clubs anticipent sur des recettes futures et qu’ils
engagent des joueurs en fonction de leurs moyens réels. »
Dans le même ordre d’idée, François Ponthieu met en
garde contre une éventuelle inflation des salaires due à l’augmentation
des droits de retransmission : « Si l’accroissement des
produits contribue à augmenter la masse salariale et à payer des
transferts, ce serait une catastrophe. Il est plus judicieux d’investir
dans la pérennisation des clubs. Cela passe par l’amélioration
de l’accueil, des structures. » Un discours qu’on
croirait sorti de la bouche de Carlo Molinari…
Nationale de Contrôle et de Gestion a envoyé une importante délégation
sur les bords de la Moselle, cela n’a aucun rapport avec de quelconques
soucis financiers du Club à la Croix de Lorraine. Ce dernier ne fait
qu’accueillir la réunion, l’invitation du président
Molinari ayant été acceptée de bon cœur par ceux que
l’on surnomme à outrance les « gendarmes du football français
». En fait, ces derniers sont venus pour se réunir, une sorte d’assemblée
générale qui se déroule chaque année dans une ville
différente. Pour le FC Metz, qui a sacrifié au passage devant
cette commission dans la douleur ces dernières saisons, voilà
une bonne occasion d’en faire découvrir le fonctionnement. Ainsi
que les travaux et axes de réflexions en cours.
Pour commencer, il est nécessaire de préciser la structure même
de la DNCG. D’une part, celle-ci dépend bien de la FFF et non de
la LFP. D’autre part, on pourrait la diviser en trois parties. En haut
de la hiérarchie se trouve la commission d’appel qui juge les décisions
prises par les deux autres commissions. La première s’occupe des
clubs amateurs. La seconde, plus connue, des finances des clubs professionnels.
C’est à dire ceux de Ligue 1, Ligue 2, et quelques clubs de National.
Présidée par François Ponthieu, cette dernière est forcément la plus médiatique.
Pour que l'ensemble fonctionne, tout ce beau monde se doit de travailler en parallèle : «
Un des buts de cette réunion est de discuter des points qui nous ont
posé problème cette saison, explique Ponthieu.
Et, si nécessaire, de réfléchir à l’établissement
de nouvelles règles. » Ainsi, un nouveau mode de répression
était à l’étude pour pallier les manques du système
actuel. Aujourd'hui, la DNCG est contrainte de statuer sur
des budgets prévisionnels à partir du mois d’avril alors
que ceux-ci ne sont bouclés qu’au 30 juin. Dans ces conditions,
il est difficile de prendre une position juste. Tout comme il peut arriver que
des présentations frauduleuses permettent à un club d’obtenir
l’accession à l’échelon supérieur (par exemple). Une fois la compétition engagée, le mal est fait :
« On ne peut pas faire redescendre un club en milieu de championnat, commente Ponthieu, cela fausserait le déroulement de la compétition. C’est
pourquoi nous réfléchissons à établir des sanctions
différentes. » Celles-ci se veulent avant tout dissuasives
et le sont sans aucun doute : sanctions individuelles pour les dirigeants coupables
d’erreurs, exclusion des coupes nationales ou retrait de points pour le
club concerné. Voilà ce qui pourrait arriver aux fraudeurs volontaires
ou involontaires.
Le domaine des finances est assez complexe pour que des erreurs puissent être
commises. Le National est par ailleurs pointé du doigt. La différence
entre ce dernier et la Ligue 2 est telle sur le plan financier que certains
dirigeants sont tentés de prendre des risques en misant sur les recettes
futures en cas de montée. Une attitude qui peut mettre en péril
la vie du club. La prévention est donc également à l’ordre
du jour : « Nous allons également essayer d’établir
un dialogue avec les dirigeants de clubs et commissaires aux comptes afin que
chacun mesure l’importance d’avoir des comptes clairs. Il ne faut
surtout pas que les clubs anticipent sur des recettes futures et qu’ils
engagent des joueurs en fonction de leurs moyens réels. »
Dans le même ordre d’idée, François Ponthieu met en
garde contre une éventuelle inflation des salaires due à l’augmentation
des droits de retransmission : « Si l’accroissement des
produits contribue à augmenter la masse salariale et à payer des
transferts, ce serait une catastrophe. Il est plus judicieux d’investir
dans la pérennisation des clubs. Cela passe par l’amélioration
de l’accueil, des structures. » Un discours qu’on
croirait sorti de la bouche de Carlo Molinari…