L’affaire avait déjà fait du bruit quand,
il y a quelques semaines, le journal « France Football » révélait
les plans du club phocéen pour la saison à venir. Mais, démentie
par Jean Fernandez, la rumeur avait été classée d’autant
plus vite qu’une surenchère d’extrapolations avait succédé
à la parution de l’article. Finalement, il n’y avait pas
que du faux dans l’histoire. Et l’ancien entraîneur de Sochaux
n’a jamais caché son attachement à ses anciennes couleurs.
En début de semaine, le dossier est revenu sur le tapis. Après
quelques jours de réflexion de part et d’autre, l’OM semble avoir choisi
Fernandez et le Méridional qu’il est n’a pas résisté
à l’appel de son ancien club. « Après le soulagement
d’avoir obtenu le maintien et le bonheur de recevoir l’équipe
de France, nous nous serions passés de cet épisode »
regrette Carlo Molinari.
Le président messin, partant du principe qu’il n’est pas
bon de retenir un homme contre son gré, est prêt à délivrer
le bon de sortie même si cela ne l’enchante pas : «
Ce départ est lié au fait que ce soit l’OM. Jean a été
sollicité par d’autres clubs mais il n’a jamais donné
suite. Devant son ambition de tenter l’aventure à Marseille, il
n’est pas possible de le retenir d’autant plus qu’il a rendu
de nombreux services au FC Metz. Toutefois, ce départ ne se fera que
si trois conditions sont réunies. » Le président
les a énumérées :
- Aucune résiliation de contrat ne sera signée
tant que le FC Metz n’aura pas trouvé de successeur.
- Compte-tenu que la perte d’un entraîneur de qualité constitue
un préjudice important, un accord avec l’Olympique de Marseille
doit être négocié en contrepartie.
- Il importe également que l’intégrité du staff
technique du FC Metz soit respectée.