Après avoir été un cadre de l’équipe,
l’homme aux 457 matches en première division devient un cadre de
l’entreprise ! En effet, depuis le 1er Octobre, « Gaille »
a rejoint le club qui l’a vu effectuer une carrière de joueur bien
remplie. Cette fois, ce n’est plus muni de protèges-tibias et paré
de la tunique grenat qu’il devra agir. Philippe Gaillot prépare
un Master de Gestion « Manager Sportif ». C’est tout naturellement
qu’il s’est tourné vers le FC Metz, pour le plus grand bonheur
de son président : « Le club s’est fait un devoir de lui
ouvrir ses portes ». Soucieux d’assurer une pérennité
tant au niveau sportif qu’au sein de l’équipe dirigeante,
Carlo Molinari sait qu’il peut compter sur son ancien défenseur.
« Désormais, un club de football est une entreprise, qui doit être
gérée par des gens compétents. Il est normal pour le FC
Metz de donner la possibilité à d’anciens joueurs de continuer
leur carrière dans le domaine sportif. »
Il est vrai que malgré des études en Chimie,
Philippe Gaillot a toujours souhaité rester dans le football. Ne se sentant
pas l’âme d’un entraîneur, c’est donc vers l’Université
de Limoges, et plus précisément le Centre de Droit et d’Economie
du Sport, qu’il s’est tourné. Il devra, d’ici Juin
2004, assister à 14 séminaires en compagnie de camarades de classe
tels que Laurent Blanc, Alain Roche, ou encore Eric Roy. Ensuite, la porte du
FC Metz lui sera sans doute à nouveau ouverte. « Dans un premier
temps, Philippe pourra peut-être occuper un poste qui lui permettra de
rester proche du terrain, comme directeur sportif. » Car si personne n’a
de doutes sur les connaissances de Philippe Gaillot en matière de football,
l’intéressé lui même reconnaît logiquement ses
lacunes en matière de gestion. « Le FC Metz était la meilleure
formule pour acquérir les compétences qui me manquent à
l’heure actuelle ». Philippe a déjà commencé
son apprentissage puisqu’il planche actuellement sur deux dossiers : l’amélioration
des conditions d’entraînement et une enquête sur la composition
du public remplissant les travées de Saint-Symphorien.