Grégory, le FC Metz n’a
pris que 4 points sur 15 possibles à domicile. Quels sont les raisons
de ce mauvais bilan ?
Grégroy Proment : Je ne pense pas qu’il y ait
une raison particulière. Les joueurs sont tous tournés vers le
même objectif, que ce soit à domicile ou à l’extérieur.
Notre équipe est très jeune, certains joueurs ne supportent pas
les sifflets ou la pression de jouer devant leur public. Il y a aussi un manque
de réussite évident qui fausse la donne. Nous méritons
de prendre plus de points à domicile, mais ce qui compte est d’avoir
le bon compte à la fin de la saison. Peu importe le lieu où on
les prendra.
Quels sont les inconvénients
de la vie de footballeur professionnel ? Penses-tu qu’il sera difficile
pour toi de passer de la célébrité à l’anonymat
une fois ta carrière terminée ?
G.P. : Mais je ne suis pas connu ! Peut-être sur la région
lorraine, et ailleurs seulement par les passionnés de football. Il ne
faut pas nous placer plus haut que nous sommes. Je ne pense pas que la transition
me posera de problèmes. Concernant les inconvénients de la vie
de footballeur, je n’en vois pas beaucoup. Il faut juste faire attention
à son poids, avoir une bonne hygiène de vie et supporter les critiques.
Penses-tu à la sélection
? Jouer dans une « petite » équipe comme Metz est-il un désavantage
?
G.P. : Non pas du tout, cela me paraît trop loin. D’une
part, il y a beaucoup de monde à mon poste. Ensuite, si j’ai fait
quelques sélections en Equipe Espoirs, elles n’ont pas vraiment
été couronnées de succès. Peut être que j’aurais
la possibilité d’y accéder un jour, on ne sait jamais. Mais
pour parvenir à porter le maillot bleu, il faut d’abord être
bon avec son club, tout passe par les résultats obtenus au cours de la
saison. A l’heure actuelle, je n’y pense pas. Il est vrai que jouer
dans une grande équipe aide sans doute à atteindre cet objectif,
mais ça ne suffit pas. Et puis, regardez Pedretti, je ne pense pas qu’on
puisse dire qu’il joue dans un grand club..
Que fais-tu de tes journées
en dehors du football ?
G.P. : Je passe en général des journées
assez tranquilles, je reste en famille. Dès que possible, je vais rendre
visite aux enfants handicapés (ndlr : Grégory Proment est parrain
de l’association Ela). Cela leur fait plaisir. Je n’ai pas de passion
particulière en dehors du football.
Que penses-tu de Jean Fernandez
?
G.P. : C’est un excellent entraîneur ! C’est
l’homme qu’il nous fallait pour remonter directement. L’an
dernier, j’ai parfois eu l’impression qu’il savait comment
allait se dérouler le match. Il réussissait tout ce qu’il
entreprenait ! Les changements qu’il effectuait faisaient changer le cours
d’une rencontre. C’est un passionné, un peu dans le même
style que Joël Muller. Au niveau des entraînements, ceux-ci ne sont
pas particulièrement durs mais assez longs.
Comment va Ludovic Butelle, a
t-il pris un coup au moral (ndlr : après le match contre Nantes) ? Va
t-il être remplacé à Strasbourg ?
G.P. : Non il va très bien. Il ne se met pas de pression
supplémentaire. Il a compris qu’il se devait désormais de
se concentrer sur son sujet. Il a peut être un peu gambergé ces
derniers temps. Concernant son remplacement, la décision appartient à
l’entraîneur.