Trop c'est trop !

Jeudi dernier, au lendemain du verdict rendu par la DNCG, le siège du FC
Metz avait failli voir son standard sauter, harcelé d'appels indélicats en
provenance du sud. Et quotidiennement ce sont encore une dizaine d'appels au
langage fleuri et à l'imagination débordante qui viennent perturber la vie
administrative du club Grenat.


Autre victime de cet hooliganisme moderne, le site Internet du club messin
est régulièrement saturé de messages diffamatoires, par courrier
électronique ou sur le forum de discussion, qui pour la première fois en cinq
ans d'existence a dû fermer les inscriptions à tout nouveau membre. Rajoutons
pour être complet "Mails-bombs" et autres virus, destinés à
surcharger les serveurs ou à altérer le système informatique du club. Ou
quand passion rime avec haine vengeresse...


De ce fait, le président Carlo Molinari a révélé hier soir, lors de la
présentation de l'équipe aux partenaires du FC Metz, avoir lui-même fait l'objet de menaces de mort.

Il déposera plainte aujourd'hui même auprès du Procureur de la République de Metz, ainsi qu'auprès du représentant du parquet de
Nice.



Rien d'étonnant malheureusement, quand on sait que l'adresse privée du
dirigeant Grenat est régulièrement et complaisamment diffusée sur un site Internet
non officiel du Gym, très proche des nouveaux dirigeants.



Par ailleurs, les supporters azuréens ont prévu de se
rendre jeudi à Paris à l'heure où les dossiers de Metz et Nîmes seront étudiés par la DNCG
et vendredi à Lyon pour perturber le conseil Fédéral et
faire entendre leur voix.