C'est pas bientôt fini ?

Jeudi matin, le directeur général du FC Metz, Patrick Razurel, accompagné d'un expert-comptable
et du chef comptable du club, s'est rendu devant la DNCG, afin d'y présenter, un budget prévisionnel de Ligue 1.



Avec au dehors, sur le pavé parisien, un comité d'accueil niçois constitué d'une vingtaine de supporters affublés des couleurs du GYM, manifestant leur mécontentement avec des cartons évocateurs, le tout sans heurts toutefois. Certains "Nissarts" déclaraient même condamner fermement la "chasse au 57" lancée par certains excités. Cela devait être souligné !



Sorti de la salle des commissions de la Ligue Nationale, après environ 90 minutes de présentation des comptes prévisionnels, Patrick Razurel parlait d'un budget « serré et modeste ».



Ce budget, revu à la baisse, passerait (en L1) de près de 21 millions d'euros à 16,3 millions d'euros. Il a été accepté par la DNCG pour la L1, avec comme seule restriction (comme en L2) une procédure de "recrutement contrôlé".



Première conséquence, un "allégement de la masse salariale" et des joueurs quasiment tous transférables. En fait, "tout le monde est à vendre", à l'exception de Manu Adebayor, présenté comme "indispensable" à l'équipe.



Une seule certitude ce jour, le championnat démarre le 3 août. Où ? A Metz avec la réception du Havre (en Ligue 1), ou à Gueugnon, face à une formation dirigée par un certain Albert Cartier (Ligue 2) ? Bien malin qui pourra
le dire ?



En effet, le dernier épisode en date, et non des moindres, car il crée une jurisprudence dont la portée est considérable, est la décision rendue ce matin par la Fédération Française de Football.



Le Conseil Fédéral de la Fédération française de football (FFF), réuni
vendredi à Lyon, a en effet "accepté la demande de conciliation de l'OGC Nice", a indiqué le service de presse de la FFF. Le dossier va être renvoyé "devant la DNCG (direction nationale du contrôle de gestion) qui examinera les éléments nouveaux produits devant le CNOSF", a ajouté la Fédération. La commission d'appel de la DNCG avait décidé le 26 juin de rétrograder l'OGC Nice, promu en L1, en National.



Interrogé sur ce feuilleton, Carlo Molinari quant à lui ne s'est pas épanché sur la question :
"Laissons du temps au temps. Nous n'avons pas à commenter cette nouvelle. Nous attendons d'y voir plus clair, car nous ne sommes pas en possession des notifications officielles. Nous attendons désormais le verdict définitif, mais il est certain que nous ne tomberons pas dans le piège d'une contre-attaque grossière. Nous avons un sens civique et responsable. Dans l'immédiat, ce que je regrette c'est qu'on soit le
5 juillet, il s'agit d'un contre-temps très ennuyeux, qui paralyse complètement
notre préparation pour la saison à venir".