« En tant que sportif, je tiens d’abord à dire que je souhaite bon vent aux joueurs niçois, à leurs deux entraîneurs et au personnel du club. Pour ce qui s’est passé autour de cette affaire, (Ndlr : menaces de mort notamment) je verrai plus tard ce qu’il convient de faire lorsque la pression sera retombée.
Quant à nous, c’est peu dire que nous sommes meurtris : le 4 mai au soir nous étions en L. 2. Après la décision du 30 mai, confirmée le 26 juin, nous pensions retrouver la L.1. Maintenant il nous faut assumer les résultats insuffisants enregistrés sur le terrain et nous ne voulons pas nous engager dans une procédure même si nous pourrions aller sans doute devant le tribunal administratif. Le sport doit désormais retrouver sa place. J’ajouterai que nous ne sommes pas en position de force car nous n’avons pas suffisamment d’arguments sportifs à développer. Il nous importe désormais de faire ce que nous n’avons pas su faire en Ligue 1 pour retrouver au plus vite notre place. Nous allons nous attacher à faire passer la déception et nous comptons pour cela sur l’adhésion de tout le monde. Nous avons pu constater ces derniers temps que les Messins, les Mosellans et les Lorrains étaient concernés. Qu’ils le démontrent maintenant.
Cela dit, cette affaire doit maintenant déboucher sur une refonte de la juridiction en fixant notamment une date-butoir pour les recours. On ne peut continuer de la sorte car il convient de préciser que le FC Metz est horriblement pénalisé sur le plan financier. Nous ne pouvons en effet compter sur les recettes habituelles fournies par la campagne d’abonnement et nous sommes donc face à des difficultés. Mais soyez certains que nous allons tout mettre en oeuvre pour rebondir. »
Après ces précisions, le président Molinari a évoqué un possible départ des instances nationales : « Si des réformes ne sont pas engagées dans un délai rapide, je remettrai ma démission de vice-président de la FFF car je ne saurais cautionner plus longtemps la manière dont les affaires ont été menées. »
C. Molinari : « Nous sommes meurtris mais nous assumerons »
Après la décision du Conseil Fédéral de remettre Nice en Ligue 1 et donc, de facto, de rétrograder le FC Metz en Ligue 2, le président Molinari a tenu à préciser la position du club lorrain tout en menaçant de démissionner de son mandat de vice-président de la Fédération Française.
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