Olivier de Shangaï, Chine
«400 millions de chinois et moi et moi et moi» chantait Jacques
Dutronc dans les années 60. Depuis, la population du géant asiatique
n’a cessé de croître pour dépasser le milliard d’individus
parmi lesquels se sont glissés quelques supporters du FC Metz.
Olivier a vécu près de 17 ans à Forbach avant de poser
ses valises en Chine il y a 6 années. Directeur commercial dans une industrie
de textile à Shangaï, sa passion pour le FC Metz reste intacte malgré
les kilomètres : «Quand je vivais en Lorraine, je me rendais assez
régulièrement à St Symphorien. Ici ce n’est pas toujours
simple de suivre les rencontres. Je me suis longtemps réveillé
la nuit pour écouter les multiplex à la radio. Même à
11 heures d’avion de la France, mon estomac se comporte bizarrement les
jours de matches et quand les joueurs rentrent sur le terrain je me transforme.
On m’a déjà dit que j’étais méconnaissable
! Je récolte également un maximum d’informations sur Internet
et mes parents m’envoient les coupures de presse du Républicain
Lorrain et de l’Equipe.»
Nul doute qu’Olivier doit faire figure d’original dans un pays qui
n’a vraiment commencé à s’intéresser au ballon
rond que lors de la dernière Coupe du Monde : «Beaucoup de jeunes
jouent au football à l’école ou dans les universités
mais le basket reste le sport roi. Il faut dire que la NBA et Nike sont venu
faire leur pub et ça marche ! Le championnat national de football offre
un spectacle assez pauvre même si la motivation des joueurs semble croissante
depuis que la sélection chinoise a participé à la Coupe
du Monde. Le fait que cette dernière se soit jouée en Asie a permis
aux Chinois de mieux appréhender ce sport en regardant des matches qui
se jouaient à des horaires décents. Les championnats européens
drainent le plus d’attention même si beaucoup ne connaissent de
la France que Marseille et les derniers clubs ayant participés à
la Ligue des Champions.»
Sébastien de Barcelone, Espagne
Le football rythme la vie des Espagnols. Symbole de ce pays qui vénère
le culte du ballon rond, la ville de Barcelone compte deux clubs parmi l’élite
dont le mythique Barça contre lequel les Grenats ont écrit l’une
des plus belles pages de leur histoire.
Sébastien est né à Metz et y a passé les 25 premières
années de sa vie avant de poser ses valises dans la capitale catalane
il y a quelques mois pour s’occuper du bureau d’export de la musique
française en Espagne. Loin de sa Lorraine natale, sa passion reste intacte
: «J’habitais à 100 mètres du stade St Symphorien
et je suis le club depuis mon plus jeune âge. J’ai ramené
avec moi une écharpe, un maillot, un briquet et je garde le club dans
mon cœur ! Je continue à suivre l’équipe grâce
au site officiel, en lisant la presse et des amis qui vont aux matches me téléphonent
régulièrement pour me faire part de leurs impressions. »
Sébastien reste confiant pour la fin de saison : «Le choix de l’entraîneur
est parfait. Nul doute que Metz devrait remonter !».